1. Soignez votre CV
Loin d’être désuet, le CV reste votre allié numéro 1 dans votre recherche d’emploi. Prenez donc le temps de réfléchir aux messages que vous souhaitez aborder et à la façon dont vous souhaitez les transmettre. Pour cela, commencez par lister vos forces, vos connaissances et compétences, vos réussites. Travaillez le fond, mais également la forme de votre CV : « proposez un CV attrayant, qui respecte les codes du secteur et du type d’entreprise pour laquelle vous postulez », souligne Karim Hechmi. Gardez en tête que certaines entreprises font appel à des robots pour réaliser un premier tri dans les candidatures. Ces derniers attribuent une note à chaque CV en fonction de mots ou chiffres clés préalablement définis. Pour passer cette première étape, les informations de votre CV doivent donc correspondre aux attentes de l’entreprise.
2. Créez et entretenez votre profil Linkedin
« LinkedIn, c’est la CVthèque préférée des recruteurs, souligne celui que l’on surnomme « Tonton Karim », et dans un nombre croissant de secteurs ! Il y a une dizaine d’années, si vous cherchiez une alternance dans la restauration par exemple, ce n’était pas l’endroit ou chercher. Maintenant, cela peut être un outil utile. » N’oubliez pas non plus de développer votre réseau, car, comme pour un emploi, le bouche à oreille est très efficace dans la recherche d’alternance.
Si votre profil est bien construit et que vous aimeriez exercer votre alternance au sein d’une entreprise en particulier, pourquoi ne pas tenter de customiser votre CV et de le publier directement sur LinkedIn ? CV vidéo, CV journal, ce n’est pas un mythe, cela fonctionne ! Avec un peu d’engagement, un post bien travaillé, accompagné d’un CV 100 % personnalisé, peut attirer l’attention des décisionnaires… Mais ne faites pas le travail à moitié ! Veillez à publier une proposition bien aboutie, afin que cela ne vous desserve pas.
3. Travaillez votre pitch mail
Le pitch mail, vous connaissez ? Il s’agit d’un court texte directement intégré dans le corps du mail de candidature et qui se substitue à la traditionnelle lettre de motivation, désormais peu lues par les recruteurs. L’idée : accrocher directement l’attention de la personne qui reçoit votre candidature. Pour cela : allez à l’essentiel, trouvez un angle qui interpellera le recruteur, la bonne tournure de phrase ou l’information qui vous démarquera des autres candidatures, sans oublier de respecter les codes de l’entreprise… une constante !
4. Soyez curieux
Ça y est, vous avez réussi à décrocher un entretien. C’est le moment de vous renseigner : parcourez le site de l’entreprise, regardez son histoire, le parcours de la personne que vous allez rencontrer… Objectif : vous imprégner au maximum de la culture de l’entreprise !
Le jour J, arrivez en avance : cette précaution vous évitera un stress supplémentaire inutile, et dans ces bonnes conditions, vous pourrez donner le meilleur de vous-même lors de l’entretien. « Le recruteur s’intéresse à vous, cela doit être réciproque : montrez votre intérêt pour l’entreprise, ajoute Karim Hechmi. Posez des questions, prenez des notes et surtout, oubliez les longs monologues ! Votre pitch doit tenir en deux minutes maximum. » Pensez également à demander la suite du processus de recrutement, vous saurez ainsi à quoi vous attendre en termes de calendrier, mais aussi, de potentielles prochaines étapes de sélection.
5. Envoyez un mail après votre entretien
Environ 24 heures après l’échange, pensez à envoyer un mail pour remercier vos interlocuteurs sur la qualité de votre échange. Il s’agit d’une bonne occasion de montrer votre motivation et de vous rappeler à l’esprit des recruteurs.
Les formations théoriques, oui, mais pas aux dépens de la pratique !
Conscients des difficultés soulevées par la recherche d’un emploi, ifocop propose à ses apprenants le module « Entreprise Mode d’Emploi » (un module pour développer son employabilité), animé notamment par Karim Hechmi. Il permet d’adopter les bons réflexes pour trouver un travail dès le début du parcours de formation, une compétence trop souvent négligée selon le formateur : « Trop souvent, les jeunes suivent des formations pour apprendre un travail mais n’apprennent pas à le trouver. »
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