Agnès, vous semblez vouloir donner à vos 40 ans un parfum de challenge !
C’est le moins qu’on puisse dire. J’ignore si c’est dû à un alignement des planètes, au hasard de la vie ou si le virage que je suis en train d’accomplir dans ma vie est dû à ma seule volonté… Mais toujours est-il que ma vie est en train de changer du tout au tout.
Racontez-nous.
Il y a encore 1 an, j’étais gardienne d’immeuble dans une résidence du XVIe arrondissement de Paris. Ce poste, que j’avais accepté par opportunisme, m’aura appris beaucoup de choses et aura offert un cadre stable pour la famille. Mais après dix ans, j’avais besoin de tourner la page, de me fixer un nouvel objectif. J’y songeais, sans vraiment passer à l’action pour autant… Jusqu’au jour où, accident banal de la vie, je me suis cassée les deux jambes.
… Euh, d’accord ?
Pour la première fois depuis plus de dix ans, j’avais l’opportunité de me poser, de réfléchir à mon avenir. J’étais clouée dans un fauteuil roulant, de toute façon. Alors, j’ai entrepris des recherches, observé mon compte CPF pour voir si je disposais du solde utile au financement d’une formation… C’était le cas. Alors, j’ai négocié une rupture professionnelle avec mon ancien employeur. Et sur les recommandations de mon conseiller France Travail, à qui j’avais fait part de ma volonté de suivre une formation courte mais experte – et surtout certifiée Qualiopi – j’ai candidaté auprès d’ifocop.
Formation comptabilité, donc.
Formation comptable, formule en centre (8 mois, dont 4 en entreprise), Centre d’Éragny (Cergy-Pontoise), promotion 2024-2025. Au moment où nous échangeons, je suis d’ailleurs à 2 semaines de la finalisation de ma formation et en pleine rédaction du Dossier de Valorisation des Compétences (DVC) que nous devons obligatoirement produire à l’issue de cette formation.
Quel était votre bagage de formation avant cela ?
Je disposais d’un Baccalauréat Littéraire et d’une formation Assistante Ressources Humaines (ARH) que j’avais pu valider avec l’Afpa. Pour autant, je n’ai jamais cherché à poursuivre une carrière dans ce domaine. En effet, dès le premier jour de formation, j’ai compris que j’avais mal été orientée. Ce ne m’intéressait pas, je peux même dire que ça ne me plaisait pas. Alors, l’an dernier, quand j’ai choisi de tourner la page du gardiennage d’immeuble, j’ai fait confiance à mon instinct. La comptabilité était dans un coin de ma tête depuis le début. Je suis heureuse de voir que je ne m’étais pas trompée.
On devine à votre remarque que la formation Comptable vous a plu.
La formation, le stage, les formateurs, les exercices, les perspectives d’avenir… Tout me plaît.
La formation, pour commencer.
Une révélation. Je ne vois pas comment le décrire autrement. J’ai compris que j’avais trouvé la bonne voie et d’une certaine façon, ça a rendu tout plus « facile ». Bon… Il y a énormément de choses à apprendre, beaucoup de travail à fournir, d’exercices à faire pour mettre en pratique les apprentissages… Mais c’est tellement stimulant !
J’ai aimé la pédagogie. Cela a été très progressif. Les formateurs ont la méthode pour nous mettre dans le bain, nous donner confiance. Alors on y va crescendo, on se lance avec un premier exercice, un premier « TP » (travail pratique), on débriefe, puis on passe à l’étape suivante… Les exercices sont plutôt solitaires, en lien avec notre future cadre professionnel, mais rien n’empêche de s’entraider. Le groupe d’apprenant était soudé, ça contribue à la motivation, au succès.
Les journées de formation étaient longues ?
Longues et intenses. D’ailleurs, soyons clairs : chacun le vit comme il le souhaite, mais pour pousser la formation au maximum de son potentiel, il faut aussi « se donner » et y consacrer ses soirées, pas mal de week-end. Le soutien des proches est donc essentiel.
Un mot au sujet de la période de mise en pratique en entreprise, Agnès ?
J’ai choisi de me former avec ifocop en grande partie en raison de l’importance donnée à l’immersion professionnelle. Je souhaitais ce basculement intensif et permanent entre théorie et pratique. Pour moi, c’est la meilleure façon de se forger. Dans le cabinet d’expertise comptable où j’ai été accueillie, j’ai vraiment pu bénéficier de ce qu’on appelle un « mentorat » : on a investi sur mon profil, on a pris le temps de m’accueillir, de me faire monter progressivement en compétences. En 4 mois, mon degré d’autonomie a grimpé en flèche de manière phénoménale ! Je ne remercierai jamais assez l’Expert-comptable et la Cheffe de mission comptable qui auront supervisé cette étape de ma vie professionnelle.
Quelles sont vos perspectives d’avenir ?
Je suis embauchée en tant que Comptable en CDI dès l’issue de ma formation ! Je suis heureuse car dans cette entreprise, on connaît mon parcours, mon envie de continuer à apprendre. Avec eux, ou je devrais dire en partie « grâce » à eux, je suis aujourd’hui en capacité de gérer des opérations courantes, de préparer une déclaration de TVA, de créer des outils financiers d’aide à la décision opérationnelle, de clôturer un petit bilan… Comme au sein d’ifocop, la devise, c’est « On apprend, on applique »
… Et on avance !
Exactement. Quand j’y repense… Je me souviens avoir ressenti une sorte de syndrome de l’imposteur, au moment de postuler pour ce stage. Je me disais « Mais il y a quelques semaines encore, tu étais gardienne d’immeuble, Qu’est-ce que tu fais là ? ». C’est là aussi qu’on mesure le pouvoir de la formation et la force de centres comme ifocop. On change de carrière et sans s’en apercevoir…Notre vie prend un nouveau tournant.
