Certains envisagent la formation comme le perfectionnement de compétences. Vous, vous passez du terrain de foot à un autre tout aussi impitoyable !
(sourire) Oui, on peut parler d’une vraie reconversion : sportif de haut niveau et attaché commercial, ça n’a pas vraiment grand chose à voir. Ceci dit, la question de la reconversion professionnelle doit être abordée à un moment ou un autre de sa vie de sportif. J’ai évolué en tant que joueur professionnel dans plusieurs villes de France (3 ans à l’AC Ajaccio) pendant huit ans. Mais après mes 30 ans, j’ai ressenti le besoin de préparer « la suite ». J’ai donc cherché une école sérieuse pour m’accompagner dans cette voie.
Comment avez-vous choisi votre formation et surtout, pourquoi ?
Je cherchais dès le début à valider une formation commerciale, étant déjà titulaire d’un BAC STT « Action et communication commerciale » et disposant de 18 mois d’expérience en tant que vendeur pour un équipementier sportif (GO Sport). Je souhaitais donc poursuivre dans cette voie, idéalement dans le milieu du sport.
Pourquoi avoir choisi l’ifocop pour vous former ?
C’est la formule 4 mois en centre de formation + 4 mois en entreprise qui m’a particulièrement séduit. Ça permet d’être confronté à la réalité du terrain et de mettre ses savoirs en application.
Comment avez-vous organisé votre recherche d’entreprise ?
J’ai postulé auprès de nombreuses entreprises et obtenu trois entretiens : deux par téléphone, un au sein d’une entreprise. J’ai finalement retenu l’une d’elles, DEF, spécialiste de la détection incendie. Rien à voir avec le sport, j’en conviens ! Mais ce n’est pas parce que je suis ancien footballeur professionnel que c’est plus facile pour moi.
Avez-vous été recruté à l’issue de la période d’application pratique ?
Non, même si l’expérience a été très positive. Mais j’ai d’autres projets professionnels dans une autre région.
Quels sont-ils ?
Je suis actuellement en recherche d’emploi en tant qu’attaché commercial. Je m’intéresse à tous les domaines, même si je scrute un peu plus attentivement les entreprises en lien avec le milieu sportif. Je déménage cet automne à Montpellier pour construire mon projet là-bas.
Que retirez-vous de votre expérience ?
Je suis issu de la promotion 2018-2019 de l’ifocop. On était 8 en cours et j’ai apprécié l’ambiance de groupe, notamment les travaux collectifs auxquels les formateurs nous faisaient participer. Chacun pouvait apporter ses idées, c’était vraiment chouette. En stage, j’ai aimé être mis en responsabilité sur des dossiers très variés. Je me suis senti utile.
Et quelles compétences acquises à l’ifocop, comme en entreprise, vous sont utiles au final ?
Beaucoup. Prospection, techniques de vente, méthodes de calcul, maîtrise de logiciels bureautiques et commerciaux, notions de droit commercial, cours de management et de marketing… C’était très complet. J’ai pu tout expérimenter lors de mon stage et j’espère que ce sera le cas dans mon futur emploi. Aujourd’hui, je suis tout à fait apte à partir en clientèle, vendre un service ou un produit, établir un devis, accompagner et conseiller un client de A à Z… Cette formation m’a donné confiance en moi et m’a fait prendre conscience de mes atouts. Je me sens légitime.
Quel conseil donneriez-vous à un apprenant qui s’apprête à suivre cette formation avec l’ifocop ?
De bien prendre conscience, avant de s’engager, qu’il s’agit d’une vraie formation avec de vrais sacrifices, notamment en termes de temps. Il ne faut pas faire les choses à moitié, car il y a du boulot ! Sinon, je leur conseillerais de tenter l’aventure, on gagne toujours à apprendre. Ah si, une chose sinon : anticiper très en amont la recherche d’entreprise pour effectuer un stage. Même en région parisienne, ce n’est pas facile !
Et à un sportif professionnel qui, comme vous, envisage de se reconvertir dans les métiers du commerce ?
Je lui dirais simplement que, même s’il s’agit de deux métiers très différents, les qualités du sportif de haut-niveau que sont la rigueur, la motivation, le goût du challenge, l’endurance ou encore l’esprit d’équipe font partie du métier. On est finalement un peu préparé quand même. Pour le reste, on l’apprend à l’école et sur le terrain.
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