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Formation assistante RH : « J’ai acquis les compétences d’un nouveau métier »

Publié le 3 mai 2018 - Mis à jour le 14 novembre 2023

Après plus de dix ans d’activité en tant que décoratrice d’intérieur, Natacha Aubry-Clairicia a souhaité s’éloigner de Paris et gagner en qualité de vie. Elle a renoncé à un métier qu’elle aimait pour se lancer dans une reconversion professionnelle. Grâce à la formation Assistante en ressources humaines, Natacha a pu concrétiser son nouveau projet professionnel. Aujourd’hui coordonnatrice Emploi & Formation chez Ariq BTP, elle s’épanouit dans un métier qui lui correspond. Se former à l’IFOCOP ? Un choix qu’elle ne regrette pas !

Comment est né votre projet de reconversion professionnelle ?

Après une formation initiale en architecture, j’ai travaillé une douzaine d’années en agence. Je me suis ensuite lancée en tant que décoratrice d’intérieur avec le statut d’auto entrepreneur. L’activité démarrait très bien mais, mon mari et moi, on ne supportait plus la vie parisienne. A la recherche de calme et de verdure, nous avons décidé de nous installer en Bourgogne. Une fois sur place, je me suis vite rendue compte que je n’avais aucun client potentiel avec mon activité dans la décoration. J’étais inscrite au Pôle Emploi en tant que demandeur d’emploi en création d’entreprise. C’est dans ce contexte que j’ai commencé à réfléchir à un projet de reconversion professionnelle.

Comment avez-vous choisi votre nouveau métier ?

Le domaine des ressources humaines m’attirait depuis quelques temps. J’en ai parlé avec ma conseillère Pôle Emploi et nous avons travaillé ensemble sur mon projet professionnel. Je me suis renseignée sur les différents métiers, les compétences à acquérir et les perspectives d’emploi dans ma région. Dans le cadre d’une période de mise en situation professionnelle (PMSMP), j’ai réalisé une mission intérim de 15 jours en tant que consultant recruteur.  Cette immersion terrain m’a beaucoup plu et confortée mon projet de devenir assistante en ressources humaines.

Pourquoi avez-vous choisi la formation Assistante ressources humaines à l’IFOCOP ?

Sur les conseils de ma conseillère Pôle Emploi. Elle connaissait le sérieux de l’institut et la qualité des formations dispensées. Je me suis renseignée sur la formation Assistante en ressources humaines et participé à une réunion d’information dans le centre IFOCOP Auxerre. J’ai échangé sur mon projet professionnel lors d’un entretien individuel avec la responsable de formation et validé mon inscription à la formation. Le programme correspondait à mes attentes et la formation était diplômante. La durée de 8 mois me semblait nécessaire pour acquérir les compétences de base et exercer le métier. Le rythme d’alternance a déterminé mon choix. 4 mois en formation métier suivis de 4 mois en entreprise, je trouvais la formule pragmatique et efficace !

Comment avez-vous obtenu le financement de votre formation ?

Ma demande de financement intervenait en pleine période du Plan 500 000. J’étais un peu stressée mais au final tout s’est bien passé. Ma conseillère Pôle Emploi savait que j’étais motivée à me former et retrouver un emploi durable dans la région. Elle a été géré toutes les démarches administratives avec une efficacité redoutable.

Qu’avez-vous pensé de la formation théorique ?

Les cours étaient super, avec des intervenants de qualité, tous des professionnels qui avaient à cœur de transmettre leurs connaissances et leur expérience pratique du métier.  C’est important parce qu’un cours de droit ou d’administration du personnel peut vite devenir austère et rébarbatif. Ça n’a jamais été le cas, au contraire. Les enseignements étaient très vivants, avec des cas concrets et des anecdotes.

Comment avez-vous trouvé votre entreprise pour la période d’application pratique ?

Contrairement à mes camarades de promo, j’ai mis du temps à trouver mon entreprise d’accueil. Le travail réalisé dans le cadre du module de recherche de stage Entreprise Mode d’Emploi m’a beaucoup aidée. C’est très introspectif. Il s’agit de trouver le meilleur au fond de soi, comprendre son propre mode de fonctionnement et retranscrire le bon état d’esprit lorsqu’on démarche les entreprises. Ma responsable de formation m’a indiqué qu’une entreprise recherchait une apprenante assistante en ressources humaines. J’avais déjà envoyé 4 ou 5 fois ma candidature à cette entreprise parce que j’avais vraiment envie d’y faire mon stage, voire ensuite y travailler.  J’ai tenté ma chance à nouveau et, cette fois, la RH m’a appelée ! Ma candidature a été retenue après deux entretiens, le premier avec l’assistante RH avec laquelle j’allais travailler en binôme, le second avec le DRH.

Quelles étaient vos missions dans l’entreprise ?

J’ai intégré la Direction des Ressources Humaines chez Eurial, la branche lait du groupe Agrial, qui est le 2ème groupe coopératif laitier en France. Mes missions étaient très variées: administration du personnel, plan de formation, recrutement et sourcing, gestion des partenariats avec les écoles.

J’ai aussi pu mettre à profit les compétences en communication que j’avais acquises dans ma précédente activité professionnelle : refonte du rapport bi annuel de l’entreprise, rédaction de lettres d’information, etc…

Que retenez-vous de cette période d’application pratique en entreprise ?

Que du bon ! Passer immédiatement de la théorie à la pratique métier est très stimulant et efficace. Avec les connaissances acquises en cours, je me suis sentie à l’aise et opérationnelle. J’ai apprécié la diversité des missions RH et l’autonomie qui m’a été donnée sur les actions de communication interne.

Que s’est-il passé à l’issue de la période en entreprise ?

Tout s’est très bien passé durant le stage mais je n’ai pas eu de proposition d’embauche à la suite. L’entreprise recherchait une responsable RH pour compléter l’équipe et intervenir sur deux sites différents. Je n’avais pas les compétences pour prétendre au poste. Le DRH était déçu de ne pas pouvoir me proposer un autre poste et m’a soutenue dans mes nouvelles recherches. Il a recommandé mon profil à différentes agences d’intérim et appuyé ma candidature pour certains postes.

Comment avez-vous trouvé votre premier emploi après la formation ?

Un mois et demi avant la fin de mon stage, j’ai intensifié mes recherches et passé plusieurs entretiens. J’étais en fin de droits et la situation m’inquiétait. Une opportunité s’est présentée de manière totalement inattendue. J’ai été contactée par une association qui avait repéré mon CV sur le site internet de Pôle Emploi.  Elle recherchait un double compétence RH/BTP pour recruter dans les métiers du bâtiment. Mon profil l’intéressait, pourtant je n’aurais pourtant jamais postulé à l’offre ! Je ne me reconnaissais pas dans les missions et, surtout, je ne pensais pas avoir les compétences. J’ai été recrutée après un série de 4 entretiens.  Au final, j’ai pris mes fonctions le lendemain de la fin de mon stage.

Quel est votre métier aujourd’hui ?

Je suis coordonnatrice technique emploi et formation chez Ariq BTP.  Cette association est spécialisée dans l’insertion durable des demandeurs d’emploi, par le biais de la qualification, dans les métiers du bâtiment.

Au quotidien, je m’occupe du recrutement dans le cadre de tous les dispositifs qui existent pour les personnes en insertion ou réinsertion professionnelle (demandeurs d’emploi, jeunes en décrochage scolaire). Je travaille avec Pôle Emploi et les missions locales, je suis en contact avec les entreprises de la région pour connaître leurs besoins en recrutement et en formation et j’accompagne les candidats à l’emploi. Mon rôle est de mettre en place les bons partenariats pour répondre aux attentes côté employeurs et candidats.

L’association sous-traite son activité de formation auprès de tous les centres de formation de la région. On peut ainsi proposer par exemple des contrats de professionnalisation complètement à la carte en fonction de l’alternant et des besoins de son entreprise d’accueil.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre nouveau métier ?

J’adore sa richesse et sa diversité. Il faut être très polyvalent, tant d’un point de vue technique qu’en terme relationnel. Je rencontre et j’échange avec des référents de missions locales, le directeur de Pôle Emploi, des chefs d’entreprises, que ce soit des PME de 60 salariés ou des artisans, des jeunes entre 18 et 26 ans, mais aussi des adultes avec une longue expérience professionnelle en situation de reconversion, des gens qui sont au RSA depuis des années et qui n’arrivent pas à s’en sortir, etc…

C’est un métier exigeant et très gratifiant sur le plan humain. C’est aussi pour cette raison que j’ai souhaité arrêter mon activité de décoratrice. J’avais besoin de me sentir utile, là c’est le cas !

Selon vous, quelles sont les compétences et qualités essentielles dans votre métier ?

Une bonne technicité sur la formation et le recrutement est bien sûr nécessaire. Mais au-delà, il faut une certaine empathie pour comprendre les différents points de vue. C’est parfois difficile de décrocher un emploi, mais c’est aussi compliqué de trouver du bon personnel et savoir le garder. Mon métier, c’est à la fois beaucoup d’écoute et la capacité à apporter un vrai conseil.

Vous semblez très épanouie, comment vous projetez-vous professionnellement ?

Oui, pour l’instant j’adore mon métier. J’ai intégré l’association dans le cadre d’une préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI) puis un an de CDD, avec la possibilité d’accéder dans quelques mois à un CDI.

Pour le moment, je m’implique et j’apprends. Après, s’il faut changer de structure, je partirai bien sûr mais je resterai dans le domaine de la formation, de l’accompagnement et du recrutement. Cela me plait et me correspond bien. J’ai vraiment envie d’être dans le conseil et le soutien à la création de projets professionnels.

Quelles sont les difficultés rencontrées lorsqu’on décide de se reconvertir à l’âge adulte ?

Chaque cas est particulier. En ce qui me concerne, il y a d’abord eu la difficulté financière. Je touchais les indemnités chômage. C’était bien mais ce n’était pas un salaire, donc peu compliqué sur le plan matériel. Le soutien moral et logistique dans le cocon familial est  aussi essentiel. J’avais parlé de mon projet de reconversion avec mon mari avant de me lancer. Il s’est rendu plus présent pour faciliter le quotidien et assurer les tâches ménagères. C’est important de ne pas avoir trop de charge mentale quand on arrive à la maison et qu’on doit réviser ses cours.

Apprendre à l’âge adulte est plus compliqué. On n’a pas la même capacité d’assimilation ni la même endurance qu’au collège ou au lycée. Il faut en avoir conscience et s’adapter. Du coup, je prenais des notes tout le temps !

Une autre difficulté tient au fait qu’on se demande si on est bien à sa place. On arrive en formation avec nos doutes et nos inquiétudes. Dès les premiers jours de la formation, le discours très positif et dynamique de l’intervenante du module EME m’a fait beaucoup de bien. Une vraie bouffée d’air frais ! Ça m’a rassurée dans mon choix de reconversion et donné confiance.

Que vous a apporté l’IFOCOP dans votre parcours de reconversion professionnelle ?

Les compétences pour pouvoir prétendre exercer un nouveau métier, la confiance et l’aisance. J’avais confiance en moi dans mon domaine mais je ne pensais pas être capable de faire autre chose. J’ai aussi réalisé que lorsqu’on a un projet qui tient à cœur, l’âge importe peu. Si on est motivé et qu’on se donne les moyens, tout est possible !

Votre conseil pour réussir sa formation ?

Ne jamais lâcher prise. Que ce soit pendant les cours, la recherche de stage ou même après pour la recherche l’emploi, il faut toujours s’accrocher !

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