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Rebondir après avoir perdu son emploi n’est jamais chose aisée, d’un point de vue professionnel autant que personnel. En cas de licenciement économique, les entreprises de plus 1 000 salariés doivent proposer un congé de reclassement. Mais comment tirer à profit au maximum de cette période de transition ? Nous vous donnons ici quelques clés, en compagnie d’Olivier Brevet, directeur d’Oasys Mobilité.

Entre le 1er mars 2020 et le 24 mai 2021, soit en pleine crise sanitaire, la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares) a enregistré en France 1 041 PSE (plans de sauvegarde de l’emploi). Avec, pour les entreprises de plus de 1 000 salariés, l’obligation de proposer un congé de reclassement en cas de licenciement économique aux salariés concernés.

« Le congé de reclassement impose des minimas en termes de durée (4 mois) et d’indemnisation (65% de la moyenne de la rémunération des douze derniers mois), explique Olivier Brevet, directeur d’Oasys Mobilité, cabinet accompagnant les salariés avant leur départ de l’entreprise (informations, aide à la décision, réflexion) et après leur départ pour la mise en œuvre concrète de leur projet (emploi, formation, création d’entreprise, liquidation de droits retraite…). Ensuite, des négociations interviennent tant en termes de durée que de montant des indemnisations, permettant ainsi d’offrir aux salariés un cadre, du temps, et une rémunération pour rechercher et trouver une nouvelle situation professionnelle »

Faire du congé de reclassement une transition apprenante et valorisante

Un salarié acceptant un congé de reclassement peut ainsi bénéficier d’un suivi individualisé dans ses démarches de recherche d’emploi mais également dans la prise en charge d’une formation – en totalité ou avec sollicitation de son CPF ou de financements complémentaires. « C’est rare, lors d’une vie professionnelle, de pouvoir prendre le temps de se poser, de faire le point sur soi et sur son avenir, ajoute Olivier Brevet. Le congé de reclassement, en étant accompagné par un consultant spécialisé, permet de construire ce projet. Si l’on ajoute à cela une formation réalisée avec un organisme certifié tel que IFOCOP, cette période devient alors une transition apprenante et valorisante. » Pour passer ainsi d’une situation subie, stressante et souvent traumatisante, à une véritable opportunité de rebond.

Une période propice à une évolution ou une reconversion professionnelle, mais aussi, dans de nombreux projets, à la création d’une entreprise. En 2020, malgré la crise sanitaire, 848 200 entreprises ont ainsi été créées en France, un nouveau record. « Il y a un très fort engouement pour la reconversion professionnelle et la création d’entreprise, nous le constatons au travers des différents plans sociaux, confirme Olivier Brevet. La pandémie a changé les choses. Beaucoup de personnes ont pris du recul, ont voulu trouver du sens dans leur travail ainsi qu’un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle. »

« La formation est un formidable levier, encore plus pertinent dans la période actuelle. »

Pour atteindre ces objectifs, le suivi d’une formation peut souvent s’avérer primordial. « La formation est un formidable levier, encore plus pertinent dans la période actuelle », acquiesce le directeur d’Oasys Mobilité. La Formule Compacte, parcours diplômant (certification RNCP de niveau 6) comprenant trois mois de cours en télé-présentiel et 3 mois de stage en entreprise, peut ainsi très bien s’insérer dans un congé de reclassement.

« Oui, et sous réserve que la formation soit pertinente au regard du projet professionnel de la personne, insiste Olivier Brevet. Il faut auparavant valider que le projet est réaliste et réalisable en effectuant des enquêtes métier, en analysant les débouchés et en rencontrant les professionnels du secteur visé. Le duo cabinet de conseil/organisme de formation permet ainsi au salarié de valider la pertinence de son projet. » Pour faire de son congé de reclassement le point de départ d’un renouveau professionnel.

À savoir

Depuis le 22 mai 2021, la durée du congé de reclassement peut être portée à 24 mois si les salariés concernés suivent une formation en vue d’une reconversion professionnelle. Depuis le 1er juillet 2021, lorsque le salarié a bénéficié d’un temps partiel dans le cadre d’un congé parental d’éducation, de paternité ou de proche aidant au cours des 12 derniers mois précédant la notification de son licenciement, la rémunération qui lui est due est calculée sur la base de sa rémunération à temps complet, y compris pour les périodes pendant lesquelles le salarié a travaillé à temps partiel.

La Formule Compacte est proposée pour 4 formations IFOCOP :

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