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Partant du principe que ce sont nos apprenants « qui en parlent le mieux », ifocop a choisi de vous proposer chaque mois un focus métier / formation sur le principe d’une Foire aux questions » (FAQ) au style direct et sincère. Sur la base de son expérience personnelle, Marie-Emily nous livre donc son témoignage « en clair ».

Marie-Emily, expliquez s’il vous plaît le métier de Contrôleur de gestion avec vos mots… Et en trois phrases !

De façon très claire : le Contrôleur de gestion est un professionnel qui accompagne le dirigeant dans la prise de décisions éclairées et qui s’appuie, pour cela, sur la réalité des chiffres. Il est un analyste rigoureux de la situation de l’entreprise et l’un des seuls capables de voir l’horizon sur la base des faits observés. Souvent mal compris par les businessmen qu’il doit parfois freiner dans leurs ardeurs, il faut pourtant le percevoir tel qu’il est, c’est-à-dire comme une aide à la productivité, une vigie… et non pas un empêcheur de tourner en rond ! Les clichés ont la vie dure.

 

Contrôleur de gestion versus Comptable ?

Le comptable, c’est la réalité des chiffres au présent et dans le passé. Le Contrôleur de gestion, lui, parle d’avenir et regarde à l’horizon grâce au travail du comptable. On peut dire qu’il agit comme une boussole. Avec lui, on ne perd jamais le nord.

 

Contrôleur de gestion, quel quotidien ?

Même si la rigueur du calendrier l’inspire, le quotidien du Contrôleur de gestion est marqué par beaucoup de choses, sauf par la routine. Une part essentielle de son travail réside d’ailleurs en dehors du simple contrôle. Ce métier exige de s’intéresser aux chiffres autant qu’aux individus et a depuis longtemps abandonné le « flicage » pour l’accompagnement des collaborateurs dans la compréhension des enjeux. Partant de ce principe, de cette approche par l’humain, quelle routine pourrait-on imaginer ?

 

Votre plus grande découverte au sujet du métier de Contrôleur de gestion ?

Celle de m’apercevoir à quel point on peut anticiper, grâce aux chiffres, des situations futures. Les chiffres ne sont ni froids ni insignifiants, ils sont passionnants, surprenants, salutaires.

 

Vrai ou faux : on peut s’engager dans cette formation sans aucun prérequis.

Sans aucun diplôme en lien direct, peut-être. Sans aucun prérequis, non. J’ai d’ailleurs le souvenir d’avoir passé, avec ifocop, quelques tests en amont de l’acceptation de mon dossier.

 

Le diplôme : plutôt pour la forme ou pour le fond ?

Les deux ! J’ai eu la chance, au cours de ma carrière, de travailler à l’étranger dans trois pays (USA, Royaume-Uni, Suisse) et aujourd’hui en France, après avoir obtenu un Bachelor en marketing et ensuite un MBA (Master of Business Administration) me préparant au commerce et au management international. J’avais donc déjà été formée dans de multiples domaines et développé de nombreuses compétences en lien avec mes précédents postes, qui relevaient de la communication, de l’organisation événementielle, de la direction de projet et, pour finir, du contrôle de gestion.

À ce titre, j’accompagnais le dirigeant dans ses démarches, j’aidais à la prise de décision… J’avais même pu développer une approche assez pointue sur les systèmes ERP, du nom de ces logiciels que les entreprises utilisent pour gérer leurs activités quotidiennes telles que la comptabilité, les achats, la gestion de projets… Les questions de gestion, de budget, de prévisionnels et de performance ne m’étaient donc pas étrangères. C’est de cette façon, petit à petit, que j’ai découvert le métier de Contrôleur de gestion et assumé des fonctions clés, sans pour autant disposer du diplôme officiel. Mais il ne faut pas oublier une chose : je vis en France. Et on le sait tous, dans notre pays, si on n’a pas le diplôme… On n’a pas le métier ! Le diplôme s’est donc imposé d’évidence : autant pour rafraichir des connaissances et en développer d’autres (notions comptables, etc.) que pour rassurer mon futur employeur.

 

Pourquoi avoir choisi ifocop plutôt qu’un autre organisme ?

Parce que peu d’organismes offrent, encore à ce jour, la possibilité de suivre une formation de cette qualité, 100% à distance. Et j’insiste autant sur le terme « qualité » que sur celui de « distance ».

Même si cela demande beaucoup de sérieux et de travail, la formation n’est ni impossible, ni une contrainte »

 

Retourner sur les bancs de l’école en tant qu’adulte ayant déjà travaillé, c’est…

… Un challenge, de toute évidence, mais surtout une belle opportunité. Et souvent une nécessité car on a toutes et tous, à un moment, besoin de mettre à jour ses connaissances, théoriques comme pratiques d’ailleurs. Moi, par exemple, en tant que Cheffe de projet, j’étais déjà en mode opérationnel, j’avais une vision très globale axée business, mais une compréhension trop superficielle de la comptabilité, par exemple. Pour se former, il faut accepter de se remettre en question, être ouvert à l’apprentissage. Si c’est le cas, et même si cela demande beaucoup de sérieux et de travail, la formation n’est ni impossible, ni une contrainte.

 

Même question, côté marché du travail, cette fois. Avoir 50 ans et chercher un emploi, en 2023, c’est…

… Aussi un challenge. Mais l’occasion de sortir son plus bel atout : l’expérience. On s’est, en effet, déjà frotté au marché du travail, on dispose d’un bagage solide et de connaissances actualisées grâce à notre diplôme ifocop, tout beau, tout frais. Je peux assurer sans l’ombre d’un doute que c’est mon expérience qui aura convaincu mon employeur actuel de m’embaucher à l’issue de la période de stage prévue avec ifocop. Il me l’a même formulé clairement : « Marie-Emily, j’ai besoin d’un.e. Contrôleur de Gestion dans un troisième temps. Vous avez un MBA et des compétences sur le sujet des ERP. Ma priorité est là. Je vais donc vous missionner pendant quatre mois sur la structuration de mon écosystème entreprise. Puis, en lien avec notre fort développement (l’entreprise était passée de 3 à 39 collaborateurs en 18 mois et continuait de grandir, NDLR.), je mobiliserai vos compétences RH. Et à l’issue de ces deux chantiers, je ne pourrai véritablement plus me passer d’un Contrôleur de Gestion ». J’ai été séduite par cette vision moderne du business. Cet emploi me permet de m’exprimer et ne laisse la place à aucune routine professionnelle…

 

Le métier de Contrôleur de gestion et le télétravail.

Je ne pense pas qu’on puisse exercer ce travail à plein temps en télétravail. Enfin, techniquement, oui. Mais concrètement, il nécessite des visites régulières dans les équipes. C’est très important, pour travailler en confiance, observer certaines situations, d’échanger avec ses collègues, avec son responsable ou avec le dirigeant de l’entreprise. Le distanciel reste envisageable dans ces conditions. La preuve en est, j’ai réussi à décrocher mon CDI dans une entreprise d’architecture-paysagiste parisienne en plein essor alors que je réside à Nice. Mon stage s’est même totalement déroulé à distance ! La clé, c’est la communication et les outils déployés pour rester en lien. Le mien, c’est le TGV. Il me relie, une fois par mois, à la capitale, et me ramène aussi vite à Nice, dans mon Sud adoré.