1. Qui elle est
Angèle a tout juste 30 ans. Elle réside en région parisienne et elle suit actuellement la formation Développeur-intégrateur Web (promotion 2020-2021) proposée par ifocop. Son parcours professionnel est riche de diversité mais s’inscrivait jusque-là dans l’animation socio-culturelle grâce à un BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) sanctionné il y a quelques années. Elle a travaillé plusieurs années dans l’animation, la prévention santé et le socioculturel et est actuellement en poste depuis 4 ans en CDI au sein d’une MJC parisienne.
2. Sa reconversion
Elle amorce en ce moment même sa transition grâce au dispositif de Transition Pro IDF. Ce dispositif d’état permet aux salariés désireux de changer de métier ou de profession de financer des formations certifiantes en lien avec leur nouveau projet. Dans ce cadre, et à condition de respecter des conditions bien particulières, le salarié peut bénéficier d’un droit à congé et d’un maintien de sa rémunération pendant toute la durée de l’action de formation. C’est le cas d’Angèle, qui est encore officiellement salariée de sa MJC comme chargée d’action culturelle, le temps de concrétiser son projet de formation et de décrocher un nouvel emploi, en tant que développeur web, donc. Chez SPIIIT ? « Pourquoi pas ? J’aimerais beaucoup en tout cas et la question a été évoquée lors de l’entretien d’embauche. On s’est dit qu’on considèrerait mon stage comme une période d’essai si une opportunité se présentait », répond Angèle.
A savoir : pour préparer son dossier de transition professionnelle et le présenter à Transition Pro IDF, Angèle a pu compter sur l’aide des équipes d’ifocop : constitution du dossier, aide à la rédaction de la lettre de motivation, fourniture du devis global pour requérir les crédits nécessaires… « Un dossier de transition professionnelle requiert un vrai travail de préparation et met notre motivation à rude épreuve. On doit montrer qu’on n’engage pas la reconversion à la légère et qu’on sait dans quoi on met les pieds. J’ai dû argumenter mes choix, démontrer ma capacité à réfléchir sur mon employabilité. On prépare déjà sans le savoir les conditions de la réussite de notre projet », explique Angèle.
3. Ce qui fait sa différence
Angèle est une personnalité solaire et créative. Curieuse et persévérante, elle voit dans le métier de développeur un terrain de jeu pour déployer ses talents (encore en cours d’acquisition) tout en proposant une démarche encore trop rare dans l’univers UX, mais essentielle à ses yeux : l’accessibilité. En bref, concevoir des interfaces web ludiques, esthétiques, pratiques et accessibles au plus grand nombre, y compris aux personnes en situation de handicap moteur ou cognitif. Par exemple pour les personnes malvoyantes, cela signifie bâtir des modèles web compatibles avec les lecteurs d’écran ou veiller aux contrastes typologiques et chromatiques afin qu’ils offrent un confort de visionnage optimal. « Par essence, le développeur web relève des challenge et répond aux évolutions requises par l’utilisateur. Tout va très vite, ça évolue en permanence. Pas question de se reposer sur ses lauriers, il faut se montrer curieux, bidouiller un peu, savoir chercher, oser des choses », analyse-t-elle.
4. Son conseil
Avant d’engager une reconversion dans le web, Angèle encourage vivement les futurs apprenants à se « former avant la formation ». Elle insiste d’ailleurs vivement sur ce point : « La formation ifocop est intense, rapide, exigeante. Pour ne pas vous retrouver largué dès le début, j’invite vraiment chacun des aspirants apprenants à s’auto-former sur Internet par le biais de formations en open class, de MOOC… Ça familiarise avec certains termes, avec quelques process, et cela représente un atout précieux pendant les 4 mois passés à ifocop, autant que pendant le stage qui suit juste après ».
Bilan de l’expérience :
C’est un bilan à mi-parcours que dresse Angèle à ce jour puisque sa phase d’immersion en entreprise se terminera dans quelques semaines. Mais elle est déjà certaine d’une chose : elle a trouvé la voie de son épanouissement professionnel. « Comme je le disais, à toutes les étapes de la transition professionnelle, on est amené à s’interroger sur ses facteurs de motivation, sur les perspectives professionnelles à la clé, sur sa future employabilité… On questionne autant son expérience que ses rêves, on va chercher au fond de soi la ressource nécessaire. C’est un parcours complet et réfléchi où le hasard n’a plus sa place. Au sein de la promotion, on retrouve ainsi des gens appliqués et déterminés, ça crée un élan » », conclut Angèle.
