Ils sont trois, dans sa famille, à avoir choisi un jour ifocop pour engager la voie de la reconversion professionnelle : sa cousine (formation comptabilité) pour commencer ; mais aussi son époux et son frère, qui ont voulu avant elle devenir Développeur web. Alors forcément, au moment de s’engager, Zeineb savait où elle mettait les pieds. Pour autant, cela ne signifie pas que ce fut plus facile pour elle. « On m’avait prévenue et je n’ai pas été déçue, la formation ifocop de 8 mois, à partager entre les cours et l’immersion professionnelle en entreprise, c’est… intense », se remémore-t-elle, confiant avoir interrogé ses proches et entrepris un consciencieux travail de recherche avant de signer le premier acte de sa reconversion.
« D’autant qu’à la base, j’aspirais à me former au graphisme web, pas au développement et à la programmation », confesse-t-elle. Pourquoi, alors, ce changement ? Tout simplement parce qu’elle est tombée dans la marmite. « J’ai essayé en totale autonomie, de créer un site web. J’ai suivi des tutos sur Internet, j’ai demandé des conseils à mon entourage. Très vite, je me suis pris au jeu », indique Zeineb. Changement de braquet, elle s’inscrit chez ifocop et se lance dans la formation en se disant que, de toute façon, elle aura toujours l’occasion de se former plus tard au métier de graphiste si l’envie se faisait ressentir. Et que sa double compétence la distinguerait alors encore plus sur le marché du travail.
C’est donc totalement novice (ou presque) qu’elle démarre sa formation Développeur intégrateur web de façon plus officielle après un BTS en commerce international et une longue interruption de 10 années pour élever ses enfants. « L’envie de me relancer dans la vie active était si forte, je me suis plongée toute entier dans la formation. Bien sûr j’ai ressenti la fatigue et rencontré des difficultés, mais l’excitation d’apprendre, de donner vie à mon projet, était plus forte que tout ». Et c’est presque honteusement qu’elle me confiera, un jour (ou plutôt une nuit !) s’être réveillée à 3h du matin car elle pensait avoir trouvé la solution à un code en PHP !
Ce qu’elle retient de la formation Développeur intégrateur web
« Paradoxalement, cette formation m’a fait prendre conscience d’une dure réalité : plus on apprend, plus on s’aperçoit qu’on ne connaît pas grand-chose, le métier de développeuse est tellement vaste ! », s’amuse Zeineb. Pour elle, aucun doute : la formation ifocop est idéale pour disposer des bases essentielles à l’exercice du métier, mais il n’y a pas de miracle : pour y arriver, il faut bosser « et toujours chercher à en faire plus », estime-t-elle.
Son meilleur conseil à l’attention des futures promotions
identifier un segment, un langage informatique, un savoir-faire qui donne l’envie de s’y plonger et ensuite se spécialiser à fond pour faire la différence plus tard. « Inutile de cherche à tout maîtriser, c’est impossible. Mais pas de crainte pour autant, le propre d’un développeur web est de travailler en réseau ou de se former tout au long de sa vie », rassure Zeineb. En toute bonne foi d’ailleurs, puisqu’elle a elle-même choisi de se spécialiser dans l’approche pédagogique du métier en devenant à son tour formatrice ! « Un hasard de circonstances, dit-elle. J’ai proposé à ifocop d’animer un atelier Photoshop. On m’a donné ma chance. J’ai littéralement adoré ça, de transmettre un savoir. J’ai ensuite proposé d’animer des ateliers de recherche de stage. À nouveau, chouette expérience. D’un cours à un autre, me voilà formatrice dans plusieurs centres de la région parisienne et bien sûr Développeuse web puisque j’ai créé ma propre entreprise, GIRLZWEB, qui propose à la fois de la création de site Internet et des formations thématiques ».
Zeineb, qui vient aussi de créer le premier annuaire 100% féminin qui met en lumière les entrepreneures (pinkbook.fr) s’estime chanceuse, mais reconnaît que tout ça, c’est beaucoup de travail. Heureusement, elle n’est pas toute seule puisqu’elle a déjà donné sa chance à trois apprenants ifocop depuis le début de cette nouvelle aventure. Voilà ce qui s’appelle « développer son réseau » !