D’après plusieurs études convergentes, entre 10 et 20% des emplois actuels sont amenés à disparaître dans les dix prochaines années, en raison de l’automatisation des tâches entraînée par la robotisation et la digitalisation. 50% des emplois restants vont, par ailleurs, se trouver profondément transformés.
Face à ce constat, quel est le rôle d’un organisme de formation comme IFOCOP ? Quelle est notre mission face aux transformations radicales et imminentes des emplois ?
Je crois que notre mission est de taille. Plus qu’une mission, c’est même un devoir.
Notre devoir, pour les années à venir, est de permettre à chaque actif d’acquérir les compétences nécessaires pour progresser, être libre de choisir son parcours professionnel et avoir la capacité de le construire et de le sécuriser, en saisissant toutes les opportunités de la mondialisation.
C’est aussi, j’en suis certain, d’anticiper les besoins en compétences des entreprises – notamment les TPE / PME, dont la capacité de prévision est moins évidente -, pour proposer aux demandeurs d’emploi et aux salariés, des formations en adéquation avec le marché du travail, permettant aussi bien le rebond dans l’emploi que le maintien de l’employabilité.
Comment faire ? Comment l’IFOCOP peut-il répondre à ces enjeux ?
La première façon d’y répondre est de rendre la formation accessible à tous. Ce n’est réalisable qu’en rendant possible son multi-financement. Sans cela, sans un modèle de financement multiple et souple des parcours de formation, nous ne pourrons être à la hauteur des enjeux déterminants de la montée en compétences des actifs pour l’avenir collectif de la France et individuel de chacun.
Chaque apprenant, demandeur d’emploi ou salarié, doit connaître des solutions de financement appropriées. A l’IFOCOP, par exemple, les personnes non éligibles à un dispositif de financement particulier voient une partie substantielle de leur formation métier financée par l’entreprise qui les accueille pour leur période d’application pratique.
La seconde façon est, selon moi, de promouvoir la qualité des parcours de formation. On ne peut donner aux actifs la capacité de créer ou de saisir des opportunités professionnelles sans leur proposer des parcours de formation adaptés aux enjeux de notre temps.
Il devient indispensable de développer une pédagogie active, plus souple et donc plus adaptée à la rapidité des évolutions du marché du travail. C’est pourquoi, à l’IFOCOP, nous prônons la remise en question permanente de nos pratiques : actualisation en temps réel des évolutions métiers, pluri-modalité des parcours de formation, adaptation des modes de recrutement à tous les dispositifs qui se présentent, …
Enfin, la troisième façon est, j’en suis sûr, d’accompagner les personnes qui en ont le plus besoin dans la construction de leur parcours professionnel. Ce n’est qu’en luttant contre le manque ou l’obsolescence des compétences des personnes les plus éloignées de l’emploi que le chômage de masse pourra être vaincu.
L’accompagnement collectif et personnel est la priorité de l’IFOCOP. Une équipe de responsables de formation et d’assistants pédagogiques est entièrement dédiée à cet accompagnement. Celui-ci s’avère être un formidable moteur pour mener les apprenants au bout de leur projet professionnel. Au-delà de la formation, c’est une transformation qui s’opère !
Accessibilité, qualité, accompagnement : des enjeux de taille à relever à l’aube de l’économie de connaissance.
A l’IFOCOP, nous sommes prêts !
Jean-Marc HAMON
Président exécutif IFOCOP