François Essalmi a travaillé tôt et enchaîné les jobs alimentaires avant de changer de cap professionnel. De tempérament commercial, il a choisi de se former à l’IFOCOP pour devenir négociateur immobilier. Un métier qu’il exerce aujourd’hui avec passion chez Arthurmimmo.
Bonjour François, pouvez-vous nous présenter votre parcours avant d’intégrer l’IFOCOP ?
Après un BEP vente, j’ai voulu poursuivre mes études avec un bac pro commerce en alternance mais je n’ai pas trouvé d’entreprise. J’ai vite commencé à travailler, en tant que saisonnier à l’usine. C’est dur de trouver sa voie ! Ma prise de conscience est intervenue après plusieurs années à enchaîner des jobs alimentaires. J’avais 23 ans, il était temps pour moi d’amorcer un nouveau cap professionnel.
Pourquoi avez-vous choisi de devenir négociateur immobilier ?
Comme le commerce, l’immobilier m’a toujours attiré. Au départ, c’est un peu une histoire de famille. Ma grand-mère avait quelques biens que je louais ponctuellement à des connaissances et j’aimais bien ça. A 20 ans, je regardais le prix du m2 dans ma région, les bâtiments, la pierre… Ensuite, j’ai continué à suivre le marché de l’immobilier, par plaisir. L’idée de travailler dans le domaine m’est vraiment venue lorsque j’ai fait le bilan de mon parcours professionnel. L’intérêt pécuniaire du métier était aussi un bon argument.
Pourquoi avez-vous choisi la formation négociateur immobilier à l’IFOCOP ?
J’ai d’abord cherché un BTS Immobilier et passé plusieurs entretiens mais mon dossier bloquait parce qu’il fallait le bac. Après réflexion, même si j’adore apprendre, un cursus de 2 ans me paraissait de toutes façons beaucoup trop long. Difficile de revenir sur les bancs de l’école après 5 ans en entreprise ! Dans le même temps, j’ai eu l’opportunité de quitter Angers pour m’installer sur Paris. Du coup, j’ai pu concentrer mes recherches internet sur la capitale et j’ai trouvé la formation Négociateur immobilier à l’IFOCOP. Le programme et le rythme condensé m’ont plu. L’absence de bac posait problème pour m’inscrire mais j’étais très motivé, et ça a fait la différence lors de l’entretien avec la responsable de formation. Acquérir en 8 mois les mêmes connaissances qu’en BTS avec une expérience professionnelle et un diplôme reconnu à la clé, c’était parfait pour moi !
Comment avez-vous financé votre formation ?
Avec mes économies. Je revenais d’une saison à la Baule en tant que commis de cuisine et j’avais mis de l’argent de côté. Ma mère m’a aussi un peu aidé. Ensuite, l’entreprise dans laquelle j’ai réalisé ma période d’application pratique a participé à mes frais de formation, ce qui s’est vite avéré rentable pour elle. Pour le quotidien, j’ai été indemnisé par Pôle Emploi pendant toute la durée de ma formation.
Qu’avez-vous pensé de la formation théorique ?
Les cours m’ont passionné, ça m’a confirmé ce que je pressentais du métier, tellement riche ! Dès le début, on rentre dans le vif du sujet: fiscalité, techniques de ventes et action commerciale, droit immobilier, architecture, … On comprend comment tout fonctionne et s’articule. Les intervenants sont top. Ce sont des professionnels du secteur qui savent transmettre leur expertise de façon très vivante et ludique, même quand la matière semble austère de prime abord. Il y a beaucoup d’échanges et de cas concrets, idéal pour se projeter et comprendre les différentes facettes du métier. Pour ma part, le cours d’architecture était une découverte totale. Avec le groupe, nous avons parcouru pendant 2 jours les vieux quartiers de Paris accompagnés d’un architecte. L’occasion d’observer de près les constructions, identifier les types d’immeubles, repérer les détails sur les garde-corps. En résumé, la formation théorique permet d’acquérir rapidement les compétences pratiques du métier et une bonne culture générale dans le domaine de l’immobilier. Ce sont de solides atouts devenir un bon professionnel.
Comment avez-vous organisé votre travail personnel ?
Le rythme de formation est très intensif. On est plongé à fond dans les cours et les exercices pratiques. Pour ma part, je n’ai pas vraiment eu besoin d’ouvrir mes cahiers le soir parce que j’étais très actif toute la journée, à poser mille et une questions. Quand vous êtes vraiment intéressé, vous ouvrez grand vos yeux et vos oreilles et vous retenez plus facilement ce que vous apprenez.
Êtes-vous satisfait de l’accompagnement de l’IFOCOP ?
Oui, entre le suivi du groupe et l’accompagnement personnel, je me suis toujours senti épaulé que ce soit pour obtenir des réponses complémentaires sur les cours, mes démarches administratives, ma recherche d’entreprise, etc…L’équipe pédagogique et les intervenants sont là pour vous donner confiance, bien vous préparer au stage et vous donner les armes pour réussir vos premiers pas dans votre nouveau métier. Le groupe de camarades est aussi très important, on échange beaucoup, on se motive et on s’encourage les uns les autres.
Comment avez-vous trouvé votre entreprise d’accueil pour la période d’application pratique ?
Ça n’a pas été une partie de plaisir. Je me suis retrouvé parmi les derniers de mon groupe à ne pas voir trouvé d’entreprise. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir prospecté ! Ce qui m’a posé problème, c’était le manque de confiance en moi pour présenter le modèle d’alternance IFOCOP et convaincre l’entreprise de participer à mes frais de formation. Pour qu’un employeur accepte de dépenser un peu d’argent pour vous prendre en stage, il faut qu’il y voit son intérêt. Vous devez donc lui démontrer comment et pourquoi vous recruter est un investissement intéressant pour lui, une vraie plus-value pour son activité. Je me suis beaucoup préparé lors des ateliers de recherche de stage. J’ai travaillé les techniques d’entretien de recrutement, préparé et testé mes arguments de vente. Ma responsable de formation m’a aussi bien boosté pour passer les entretiens, elle m’a aussi mis en relation avec plusieurs entreprises. Et bingo, j’ai finalement été recruté chez Arthurimmo à Paris, dans le 11ème arrondissement.
Quelles étaient vos missions ?
Bien plus qu’une période de stage, c’est une immersion complète dans le métier. J’ai d’abord accompagné mes responsables en rendez-vous pour effectuer des visites, présenter des biens immobiliers, guider les futurs acquéreurs dans leur choix et les informer des modalités d’acquisition. Les connaissances acquises en formation théorique sont d’excellentes bases et j’ai appris tous les jours au contact des collègues et des clients.
On m’a aussi immédiatement confié la mission de prospecter le secteur géographique de l’agence pour repérer des biens à vendre et démarcher des propriétaires. Et je me suis lancé! En tant que stagiaire, j’y ai même passé beaucoup plus de temps que mes collègues pour apprendre les noms des rues, connaître le secteur… Qu’il pleuve ou qu’il vente, il faut sortir dehors, aller aux devant des gens, prendre un café, discuter avec le barman, toquer à la porte d’un gardien d’immeuble…Rencontrer les habitants et commerçants du quartier pour tisser des liens avec eux, être connu et reconnu dans le quartier.
Que retenez-vous de cette expérience en entreprise ?
Disons que si vous avez encore un doute sur votre choix à ce stade de la formation, la période d’application pratique permet de savoir si vous êtes bel et bien fait pour devenir Négociateur immobilier. Pour ma part, j’en avais déjà la conviction durant la formation théorique mais cette première expérience m’a révélé la passion pour le métier. A 24 ans, j’étais vraiment jeune pour commencer mais j’ai mis un point d’honneur à toujours être présentable et professionnel. Pas facile quand on manque de confiance en soi mais ça se gagne au quotidien et ça paye. En 4 mois, j’ai réussi à faire plusieurs ventes et j’ai été recruté en CDI à l’issue du stage.
Selon vous, qu’est ce qui a convaincu l’entreprise de vous embaucher ?
Je pense que j’étais au bon endroit au bon moment. Avec les ventes que j’ai réalisées durant mon stage, la participation financière de l’entreprise à mes frais de formation a vite été amortie. Je me suis montré efficace et motivé et mes responsables n’ont pas regretté leur choix. Ils ont su allier ouverture d’esprit et sens des affaires. En discutant avec eux après coup, ils m’ont précisé que mon tempérament leur avait plu parce qu’il était “différent”. Je suis calme de nature et posé quand je parle, un profil inhabituel parmi les stagiaires qu’ils avaient déjà pris et qui leur a inspiré confiance. L’un de mes responsables est lui-même un ancien de l’IFOCOP, c’est aussi un vrai lien de connivence.
Parlez-nous de votre métier aujourd’hui… Quelle(s) satisfaction(s) vous apporte-t-il ?
Je suis Négociateur immobilier au sein d’une agence du réseau Arthurimmo (licence de marque). J’ai le statut de salarié, c’est très exceptionnel dans mon métier. La plupart de mes confrères sont des agents commerciaux ou mandataires rémunérés uniquement à la commission. Moi, je perçois des commissions plus réduites mais j’ai un salaire fixe.
J’exerce mon métier sous la responsabilité de mes directeurs d’agence, agents immobiliers, et dans le cadre de la carte professionnelle dont ils sont détenteurs. Cela me permet donc de réaliser des transactions immobilières sur des immeubles et fonds de commerce à titre professionnel. Je peux prendre des mandats, faire des ventes, etc…
Même s’il y a une certaine routine d’organisation, aucune journée ne ressemble à l’autre. J’aime cette autonomie de gestion de l’agenda et du métier. Il faut savoir partager son temps entre la prospection sur le terrain, les rendez-vous chez les propriétaires ou pour les visites d’appartements et le travail de gestion et d’administration des dossiers en agence. Et tout cela avec une visibilité très courte, le plus souvent du jour pour le lendemain, au mieux le lundi pour la fin de semaine. Pas de long terme en immobilier sauf dans la gestion d’immeubles ou parfois dans la transaction quand vous devez durant de long mois convaincre un propriétaire de vous confier un mandat.
Lorsque j’arrive au bureau le matin, je traite mes mails pour répondre aux gens qui demandent des informations ou pour fixer des horaires de visite. Ensuite, j’alterne entre rendez-vous et prospection, qu’elle soit téléphonique ou sur le terrain. J’arpente le quartier pour repérer des biens à vendre, je rends visite aux commerçants, je n’hésite pas à rentrer dans les immeubles pour me renseigner auprès des gardiens d’immeuble ou des habitants. J’ai la chance d’habiter à 5 minutes à pied de mon agence donc je peux moduler mon planning comme je l’entends pour m’adapter aux disponibilités des clients, y compris si besoin ponctuellement prévoir un RDV à 22h ou le week-end.
Même si je connais un peu le marché de la location, je suis spécialisé en transaction. C’est un domaine technique parce qu’il faut savoir conseiller et répondre à toutes les questions de droit ou de fiscalité propres à l’acquisition ou la vente d’un bien. Ma formation à l’IFOCOP m’a bien préparé et j’apprends beaucoup auprès des 3 co-gérants de l’agence, chacun ayant une expérience professionnelle très riche. Je lis et j’actualise aussi ma veille juridique et fiscale chaque jour pour ne rien rater de l’actualité dans mon domaine.
La transaction, ça vous plonge aussi dans l’humain. Tout peut arriver à tout moment : une vente qui n’aboutit pas pour une simple coquille dans un contrat, un vendeur qui se désiste, un propriétaire qui accepte enfin de vous faire confiance et vous donne même un mandat exclusif… L’immobilier, c’est l’ascenseur émotionnel !
Quels sont vos projets professionnels ?
Aujourd’hui, je suis me sens très bien chez Arthurimmo donc je ne me pose pas la question. Ma seule certitude, c’est de vouloir évoluer, toujours dans l’immobilier. Peut-être en tant que courtier ? Ou bien dans les assurances, la relation client ? Je ne me projette pas si loin mais je sais que les passerelles vers d’autres métiers sont nombreuses.
Quelles sont les qualités pour être un bon négociateur immobilier ?
D’abord le sens du contact, l’empathie, l’écoute. Les trois sont liés et vous permettent de créer des liens de qualité et de confiance. Ensuite le professionnalisme et la rigueur. Savoir répondre à toutes les interrogations et rapidement, suivre attentivement chaque dossier. C’est essentiel pour être crédible et même gagner des points en rendez-vous face à un concurrent ou à l’hésitation d’un client.
Enfin, je dirais qu’il faut toujours être apprêté et présentable. Je vends des choses qui ont de la valeur, tant sur le plan financier que sentimental. Pour moi, c’est important de montrer que je prends mes clients en considération.
Quels conseils donneriez-vous à un(e) apprenant(e) qui s’apprête à suivre la formation Négociateur immobilier ?
Une formation de 8 mois, c’est intensif. Pour suivre le rythme, il faut être déterminé et actif. La passion va vous aider à poser des questions et apprendre les choses. Je pense que la curiosité et le sens de l’observation sont aussi très importants. C’est ce qui vous rendra très opérationnel pour aborder la période de stage et agile pour bien traiter les informations que les clients vous donneront.
Votre devise ?
Je cite volontiers l’intervenant du cours de force de vente “Le savoir, c’est le pouvoir”. Je le constate à chaque fois qu’un de mes responsables reçoit un client. Il maîtrise parfaitement son dossier et va au bout des choses. Seul le savoir acquis avec le temps et l’expérience permet une telle aisance.
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