Angélique, résumez-nous votre parcours en quelques mots, s’il vous plait.
Pour faire très simple, on peut me me décrire comme une cadre dynamique, rigoureuse et ultra-motivée, satisfaite d’avoir pu donner à sa carrière professionnelle un nouvel élan par le biais d’une reconversion professionnelle, qui m’aura d’ailleurs conduite chez ifocop. Mais je vous expliquerai ça dans quelques secondes… Retenez que j’occupais jusque-là un poste de Gestionnaire administrative des ventes dans une TPE de la région de Grenoble. Emploi pour lequel j’étais largement surqualifiée, puisque titulaire d’un DESS (BAC+5) en affaires internationales… Mais ce n’était pas un problème dans la mesure où mon ex-employeur m’offrait une belle opportunité d’apprendre et d’explorer un nouvel univers tout en développant de nouvelles compétences. Ce qui a malgré tout motivé mon souhait de changer, finalement, c’était l’impossibilité d’évoluer au-delà de ces fonctions. J’ai donc fait un point sur moi-même, sur mes aspirations. J’en suis arrivée à la conclusion que la quarantaine est une période charnière dans la vie, y compris d’un point de vue professionnel. C’est vrai, quand on y pense ! Vingt années d’ancienneté signifient aussi « vingt années à tirer » avant de pouvoir partir à la retraite. Je voulais que le prochain chapitre, non seulement me corresponde totalement, mais me ressemble parfaitement.
Ça ressemble à une mini-crise de la quarantaine !
Sourire. Oh, il y a un peu de ça, mais une crise en pleine conscience et en toute maturité, alors ! Pour le côté « fou » et purement par plaisir, j’ai passé le permis moto. Pour la partie pro, j’ai été bien plus sage en optant pour le bilan de compétences. En est ressorti une grande polyvalence, une démarche très opérationnelle. J’étais, et je suis encore, « en mode projet », comme on dit aujourd’hui. Ajoutez à cela un côté très carré, un soin obsessionnel pour que tous mes dossiers soient au pli… Et vous parviendrez comme moi à cette conclusion : c’était soit les douanes, soit la qualité. J’ai choisi la qualité après m’être bien documentée, notamment en réalisant quelques enquêtes métiers.
Pourquoi ces enquêtes ?
Car elles sont requises dans le cadre du bilan de compétences… Et également pour être tout à fait certaine de ne pas m’engouffrer dans une voie de garage.
La suite ?
La suite n’aura été qu’une formalité : mobilisation du CPF pour financer ma formation, accompagnement par le dispositif Transitions Pro, demande (acceptée) de congé de formation auprès de mon employeur… Et bien sûr, entrée en formation, sous le sceau d’ifocop.
On n’a pas le nez dans le guidon. On prend le temps d’apprendre notre futur métier correctement »
Vous avez choisi la formation 100% à distance, pourquoi ?
Mille raisons d’avoir fait ce choix. Je recherchais une formation de qualité, qui soit reconnue en tant que telle. C’est la base pour se former aux métiers de la QHSE, non ? (rires). Je souhaitais aussi pouvoir me former près de chez moi, sur une durée que j’estimais raisonnable par rapport à mon projet. Certains établissements proposaient des formules accélérées sur deux mois… Pour moi, c’était impensable de se former sérieusement pour mon futur métier en si peu de temps. La formule ifocop est pour moi la plus adaptée : on se forme en 6 mois, on articule l’apprentissage du métier entre la théorie et la pratique (3 mois en formation, puis 3 mois en entreprise), on se confronte aux vrais besoins des entreprises… En bref, même si cela va vite et que c’est intense, on n’a pas le nez dans le guidon. On prend le temps d’apprendre notre futur métier correctement.
Le format 100% à distance : qu’est-ce que vous en avez pensé ?
Je dois reconnaître que, spontanément, j’ai hésité. Mais pas longtemps, en vérité. Déjà, parce que le digital, les visioconférences, c’est une réalité bien ancrée dans le travail de beaucoup de personnes, surtout depuis l’avènement du télétravail… Ensuite, parce que j’ai pu vérifier par moi-même le sérieux de la démarche ifocop : connexion à l’heure impérative, pointage le matin mais aussi l’après-midi, planning de formation ultraprécis… On commence à 9h, on finit à 17h, on alterne les cours, les exercices et les travaux de groupe… En cas d’absence, justification impérative, y compris vis-à-vis de l’employeur. On n’est ni seul, ni abandonné à nous-même, bien au contraire. Et grâce à la magie de la technologie, on finit par se sentir proches de l’équipe pédagogique et des autres apprenants, tout en restant dans son salon. Pendant six mois, on vit, on mange, on respire « ifocop ». À double titre que j’étais la seule de ma promotion à ne pas provenir du monde de la qualité. C’est d’ailleurs la preuve qu’avec un peu de volonté et beaucoup de travail, c’est tout à fait possible. J’en profite pour donner un petit conseil : n’hésitez pas à demander des explications si vous vous retrouvez dans le flou avec certaines notions … Faites-vous violence car les formateurs, comme les autres apprenants d’ailleurs, sont clairement une ressource. On apprend ensemble. Et les questions des uns servent finalement toujours aux autres.
Les formateurs, comme les autres apprenants d’ailleurs, sont clairement une ressource. Les questions des uns servent finalement toujours aux autres »
Vous êtes donc satisfaite des enseignements théoriques
Oui, surtout que la « théorie », comme vous dites, est systématiquement mise en pratique pour valider les acquis à chaque étape. Je me souviens des heures passées à mettre un place un système qualité pour une entreprise fictive, de la rigueur que cela a pu nous demander, des questions qu’on a dû se poser… Cela me sert encore aujourd’hui, dans mon entreprise. De la même façon, on nous guide dans la constitution de notre dossier final, on nous prépare pour le grand oral de fin d’année, qui a lieu avec des professionnels en poste qui ne nous connaissent pas. Impossible de réussir en dilettante ou au bluff. Il faut bosser, connaître son sujet, être en capacité d’expliquer son raisonnement… Bien sûr, les trois mois passés en stage juste avant la validation du diplôme aident aussi beaucoup. J’en profite pour adresser un salut amical à l’entreprise qui m’a accueillie le temps de mon stage. J’ai beaucoup apprécié de pouvoir poursuivre mon apprentissage du métier avec un Responsable Méthode impliqué dans mon parcours, volontaire pour me donner les ficelles du métier. Chaque jour était différent, très enrichissant.
Impossible de réussir en dilettante ou au bluff. Il faut bosser, connaître son sujet »
Vous avez été recrutée dans une autre entreprise. Avez-vous cherché longtemps ?
J’ai été diplômée en juin, à l’issue de mes six mois de formation. J’ai signé une promesse d’embauche au cours de l’été, dans une entreprise proche de chez moi, pour une prise de poste à l’automne Cela fait déjà 1 an que j’occupe un emploi d’Ingénieur Qualité Système, avec en plus, la grande fierté d’avoir trois sites sous ma responsabilité : celui de Grenoble, mais aussi deux antennes en Belgique.
À l’heure du bilan, que retenez-vous de votre formation ?
Une belle leçon de vie : il ne fait ne jamais douter de ses capacités, ni avoir peur du changement, mais toujours croire en ses rêves, garder la tête sur les épaules et surtout bosser, bosser, bosser. Rester concentré sur ses objectifs aussi, c’est essentiel : en visualisant le changement, il devient une réalité. J’ai oublié de vous le dire, mais cette année, j’ai même fait partie des membres des jurés qui ont évalué la promotion après la mienne ! Drôle de sensation d’intervenir de l’autre côté de la ligne… Mais immense sentiment de fierté. Et puis, à toutes celles et ceux qui s’interrogent sur la légitimité d’une reconversion après 40 ans, j’aimerais poser une question : c’est quand, le bon moment, sinon ? La réponse appartient à chacun, mais je pense qu’elle réside déjà dans le fait de se poser la question chaque matin.