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Témoignages et avis

Adrien, consultant QHSE : un métier « dans l’air du temps »

Publié le 5 mars 2021 - Mis à jour le 21 février 2024

Consultant pour un cabinet d’expertise technologique, Adrien, 39 ans, a choisi de se former à la QHSE pour booster son  employabilité à l’issue d’un cursus hyperspécialisé qui l’aura conduit jusqu’à un doctorat en Chimie de la pollution atmosphérique… mais aussi, entre deux missions d’intérim et quelques CDD, jusqu’aux bureaux de Pôle Emploi. C’est là qu’un déclic s’opère, comme il a accepté de nous le raconter.

Adrien, votre CV est plutôt impressionnant : une Licence en chimie, un Master de Sciences de génie de l’environnement et même un Doctorat en chimie de la pollution atmosphérique et physique de l’environnement. On se dit qu’avec un profil comme celui-là, ce sont les recruteurs qui doivent vous courir après !

Eh bien, c’est un peu compliqué à expliquer, mais pour vous décrire ma situation en des termes simples, je dirai que mon profil de spécialiste était à la fois mon meilleur atout et mon plus grand handicap au moment de rechercher un emploi. J’entends par là un emploi durable, en CDI, et pas une mission ponctuelle où mon contrat prendrait fin au bout de quelques mois avec la conclusion de mon intervention. C’est après avoir exercé trois métiers dans trois entreprises différentes, en moins de quatre ans, pour finir par repasser à chaque fois par la case Pôle Emploi (le temps de rebondir sur une autre mission) que j’ai décidé d’agir.

Comment ?

Par le biais d’un bilan de compétences réalisé avec Pôle Emploi, qui a fait ressortir de façon très évidente mes qualités professionnelles, dont beaucoup correspondaient avec le profil d’un Responsable QHSE, pour lequel l’IFOCOP proposait déjà une formation accélérée en moins d’1 an. À l’époque, je scrutais attentivement les offres d’emploi et pour ce type de profil, elles étaient déjà plus nombreuses sur le marché… Sachant que la QHSE permet d’évoluer de 1001 façons, que ce soit en lien avec la qualité, l’hygiène, la sécurité, l’environnement, ou même plusieurs de ces domaines, j’y ai vu une autre porte d’entrée pour à la fois exercer mon métier d’ingénieur et mobiliser mes acquis en matière d’environnement. Notamment mon expertise en qualité de l’air.

Vous êtes « retourné à l’école » par défaut.

Non, par pur choix logique. Élargir mon champ de compétences me rendait plus attractif sur le marché de l’emploi tout en m’apportant des acquis pratiques très intéressants puisque la moitié de la formation, on la passait en entreprise. C’est d’ailleurs ce qui m’a séduit au moment de choisir le centre de formation. Je visais de l’opérationnel.

Notamment sur la question du management.

Exact. Savoir manager des équipes, c’est tout un art. Et ça s’apprend. Au cours de ma formation pratique, j’ai découvert tout un contexte normatif, des techniques de management, l’art d’animer des salves de brainstorming autour d’un projet, de mener des réunions… Toutes ces choses me servent encore aujourd’hui et me permettront d’évoluer, pourquoi pas, dans le management Qualité, qui m’intéresse de plus en plus.

L’idée pour moi n’a jamais été d’abandonner mon cœur de métier initial, que j’aime et qui me passionne. C’était d’élargir le spectre. Et c’est clairement ce que j’ai fait.

En tant que consultant pour un cabinet d’expertise, vous intervenez comme un « salarié détaché » au sein d’entreprises. C’est le cas en ce moment avec ENGIE, pour qui vous œuvrez à la gestion de projets en lien avec la qualité de l’air. On est plus proche du métier d’ingénieur que de celui de responsable QHSE, non ?!

Effectivement. Mais comme je l’expliquais il y a quelques instants, l’idée pour moi n’a jamais été d’abandonner mon cœur de métier initial, que j’aime et qui me passionne. C’était d’élargir le spectre. Et c’est clairement ce que j’ai fait. Mes missions sont plus vastes désormais et mon double profil est devenu plus séduisant car, d’un coup, il cochait toutes les cases. Ainsi j’ai pu être détaché pendant presque 1 an au sein de la RATP pour à la fois mettre à jour la documentation Qualité et préparer un audit en la matière. Au sein d’ISPIRA, une startup parisienne spécialisée dans la qualité de l’air (là-même où j’ai effectué mon stage), mon double champ de compétences a aussi séduit : expert en qualité de l’air, comme eux, j’ai pu leur apporter un bénéfice intéressant en mettant en place toute une cartographie de process à travers une mission de management de la qualité. J’ai également rédigé le document unique d’évaluation des risques professionnels, ce que j’étais incapable de faire avant ma formation IFOCOP.

Bilan de l’expérience : positif, mitigé… ?

Très positif. Aux futurs candidats à la formation, je dirai simplement n’ayez pas peur ! On n’abandonne pas son métier en se formant à la QHSE. On élargit simplement son horizon !

 

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