Benjamin Arment avait l’impression de ne pas avoir optimisé son parcours en entreprise malgré une solide expérience dans le métier d’acheteur. Il a choisi de suivre la formation Acheteur à l’IFOCOP pour consolider ses connaissances et valider ses compétences. Benjamin est aujourd’hui acheteur groupe chez SYSTRA, leader de l’ingénierie des infrastructures des transports urbains et ferroviaires.
Quelle était votre situation avant d’intégrer l’IFOCOP ?
J’ai débuté ma carrière en tant qu’assistant export chez Ralph Lauren puis évolué vers des fonctions d’acheteur chez CUC et MCAD dans le secteur informatique. J’ai ensuite exercé le métier d’acheteur-approvisionneur pour Le Palais des Thés, une franchise de thés haut de gamme. Mon expérience professionnelle de 7 ans était riche et dense mais j’étais parvenu au bout des intérêts du métier et j’avais envie d’autre chose, d’autres horizons. J’ai négocié mon départ de l’entreprise. J’étais donc demandeur d’emploi lorsque je me suis inscrit à la formation Acheteur de l’IFOCOP.
Pourquoi avez-vous choisi la formation Acheteur de l’IFOCOP ?
J’ai identifié la formation Acheteur de l’IFOCOP suite à un bilan de compétences. Après une formation initiale en école de commerce complétée par un DESS, j’avais déjà acquis une solide expérience dans le domaine des achats, de la logistique et des approvisionnements. Je voulais donner une vraie cohérence et une légitimité « académique » à l’ensemble de mon parcours. En 8 mois, la formation Acheteur de l’IFOCOP me permettait d’acquérir une consistante méthodologique et de valider mes acquis avec un diplôme. J’ai foncé !
Que pensez-vous de la formation théorique ?
L’enseignement est pragmatique et efficace. Les formateurs sont des experts dans leur domaine et, pour la plupart, des professionnels en activité. Ils partagent leur vécu, la formation théorique est donc très ancrée dans le concret avec des ateliers pratiques pour s’immerger dans le quotidien du métier d’acheteur. Je me souviens encore d’un exercice qui consistait à établir le cahier des charges d’une société spécialisée dans les produits chimiques pour l’achat d’un camion de pompiers. Du «sourcing» achat jusqu’à l’établissement du contrat, les techniques et processus étaient minutieusement décortiqués. Ma promo était très sympathique. Le groupe était assez hétérogène et j’ai beaucoup aimé cela. Nous étions tous d’âges différents, d’horizons et de parcours très variés. Une vraie richesse. Ça développe l’humilité, l’ouverture d’esprit.
Comment avez-vous organisé votre travail personnel ?
Je relisais systématiquement mes cours chaque soir et je faisais des fiches de synthèse pour les cours clés. Le rythme était intense mais supportable, à condition de rester motivé et organisé.
Avez-vous rencontré des difficultés pendant la formation ?
Travailler en groupe avec des personnes qui ne jouent pas toujours collectif est difficile mais c’est aussi le pain quotidien de la vie en entreprise. Le respect des délais pour le rendu des travaux est aussi parfois un vrai challenge mais je retombe toujours sur mes pieds car la pression me motive. Heureusement, le fait d’apprendre quelque chose de nouveau vient largement compenser. Et partager les déjeuners avec son groupe pendant les beaux jours est très agréable, preuve d’une certaine cohésion et d’un plaisir d’être ensemble.
Comment avez-vous trouvé votre mission pratique en entreprise ?
Par un site emploi sur internet. Ce ne fut pas tellement compliqué, car les entreprises sont demandeuses d’apprenants ayant déjà une expérience pratique. L’entretien fut simple et constructif, le recruteur m’a testé sur des notions précises et techniques. Il était soucieux de savoir si « n’étant qu’apprenant » et relativement âgé, j’allais accepter un statut hiérarchique plus modeste… Or je savais pourquoi j’étais là, et tout s’est bien passé.
Qu’avez-vous pensé de l’accompagnement à la recherche d’entreprise ?
Le module EME (Entreprise Mode d’Emploi) n’existait pas dans sa forme normée actuelle, en revanche j’ai pu bénéficier du programme qui l’a précédé. J’ai profité pleinement des techniques de recherche téléphonique. J’en ai acquis une dé-complexion supplémentaire vis-à-vis du démarchage en général.
Quelles étaient vos missions durant le stage ?
J’ai effectué ma mission pratique chez TDF, leader européen de la diffusion audiovisuelle. J’ai d’abord travaillé pour les achats corporate, où j’étais en charge notamment de l’analyse des dépenses CAPEX et OPEX, et d’un recueil des besoins en vue d’intégrer un prestataire de «facilities management» au niveau groupe. Au bout de deux mois, j’ai été appelé en support de l’équipe projet, pour préparer des appels d’offres, négocier des fournitures, et mettre à jour des contrats d’aménageurs télécom.
Comment avez-vous en pratique les enseignements de la formation théorique ?
J’ai utilisé les méthodes et outils vus en cours et pris soin d’enregistrer sur une clé USB quelques «process» et autres documents-types (cahier des charges, contrat, grille d’analyse…). D’ailleurs, la grille d’analyse multi-critères dont je me suis inspiré pendant mon stage m’est encore utile dans mon poste actuel, dans une version que j’ai personnalisée depuis.
Que retenez-vous de cette mission pratique ?
Il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort, et à poser des questions, même celles qui semblent les plus évidentes.
Comment avez-vous trouvé ton emploi actuel ?
J’ai été repéré par une société de travail temporaire après avoir déposé mon CV en ligne sur des sites d’emploi (en parallèle de nombreuses candidatures spontanées). J’ai obtenu un premier CDD de 6 mois chez SYSTRA , leader de l’ingénierie des infrastructures des transports urbains et ferroviaires pour intégrer un service achat naissant. On m’a ensuite proposé un CDI d’acheteur prestations de services et prestations intellectuelles, que j’ai volontiers accepté !
Quels sont les atouts de la formation IFOCOP dans le cadre de vos nouvelles fonctions ?
La combinaison des connaissances théoriques et de la pratique, en complément de mon expérience précédente. Ce mélange subtil a fait que je me suis senti prêt et en confiance pour le challenge qu’on me proposait.
Qu’est-ce-qui vous plaît dans votre métier d’acheteur ?
La grande variété des tâches, la dimension des dossiers à traiter et les responsabilités qu’ils impliquent. Par ailleurs, les possibilités d’évolution dans l’entreprise sont importantes.
Selon vous, quelles sont les principales évolutions à venir dans ce métier ?
Mon avis est qu’on évolue vers la fin du «cost killing». On revient à plus de stratégies long terme, de partenariats. L’éthique va prendre davantage de place afin de favoriser des relations gagnant-gagnant entre client et fournisseur. Le SRM (Supplier Relationship Management) prendra également de plus en plus d’importance. Je pense aussi que les softs vont permettre une plus forte «industrialisation» des process d’appels d’offres au niveau administratif. L’acheteur pourra alors mieux se concentrer sur des tâches commerciales à plus forte valeur ajoutée.
Quels sont vos projets ?
Bien maîtriser tous les aspects de mon poste et, pourquoi pas, accéder à des fonctions de responsable achats. voire évoluer vers un domaine connexe comme la qualité. Je m’intéresse aussi aux achats équitables. Cette tendance va beaucoup se développer dans les années à venir.
Quels conseils donneriez-vous à un(e) apprenant(e) qui s’apprête à suivre la formation Acheteur ?
N’ayez pas peur, gardez l’esprit pratique et restez ouvert d’esprit !
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