Passionné d’informatique, Julien l’a toujours été. De là à « faire du code », il n’y a qu’un pas, qu’il franchit actuellement dans le cadre de sa formation Développeur intégrateur web (DIW) ifocop. Il a choisi, pour cela, la formation intensive de 8 mois qui se partage à parts égales entre enseignement théorique et pratique (4 mois de stage en entreprise).
Coup double ?
Actuellement en poste dans une agence web parisienne, Julien le reconnaît aisément : il a beaucoup de chance. En effet, l’entreprise qui l’accueille depuis quelques semaines lui a fait part de sa volonté de lui proposer un CDI si sa période d’immersion professionnelle s’avérait concluante. Mieux, la période de stage sera même comptabilisée comme une période d’essai ! Une façon pour l’agence de témoigner à Julien de l’intérêt de son profil et de l’encourager dans sa prise de fonction.
Déployé sur un projet de front-desk, en binôme avec un autre développeur web, Julien réalise sa mission 100% en télétravail, mais pas seul. « Un café-visio est organisé chaque matin pour permettre aux équipes d’échanger autour des dossiers inscrits à l’ordre du jour. On rend compte aussi de notre avancée à la personne en charge du suivi des projets de l’avance. Et le reste de la journée, on échange soit par chat, soit en s’appelant directement », explique Julien. D’une certaine façon, cette immersion professionnelle 100% digitale autorisée par la technologie est très formatrice car Julien a pour projet, à la fois personnel et professionnel, de s’installer très prochainement en province. Nantes, la Normandie ou le Sud-Ouest… son choix n’est pas encore arrêté, mais le principe du travail à distance, oui. « L’agence ne dispose pas de locaux physiques. Aussi, mon CDI spécifiera clairement le caractère nomade de ma fonction », précise le jeune homme.
Son choix de reconversion
Encore en plein apprentissage du métier, Julien était encore, il y a quelques mois, en poste dans une société audiovisuelle et s’était spécialisé dans la réalisation de films. Un travail au contact direct des logiciels, où l’informatique occupait une place centrale, mais dont l’exercice n’est vraiment possible qu’à Paris, ce qui a conduit Julien « parisien par nécessité », à se réorienter, après dix ans de boite. Bien sûr, comme la majorité des autres apprenants ifocop, la reconversion professionnelle aura commencé par une remise en question…suivie d’une remise à niveau. Titulaire d’un BTS électronique et d’une licence en audiovisuel, Julien profitera d’un congé de reclassement pour financer son nouveau parcours avec ifocop et s’assurer un niveau master. « Pour autant, je n’ai pas attendu la rentrée pour commencer à apprendre », analyse-t-il, confessant avoir suivi de nombreux cours gratuits en lignes (Mooc) pour se familiariser au langage du développeur web et se remettre progressivement dans la posture et dans le rythme de « quelqu’un qui apprend ». C’est d’ailleurs là son principal conseil à l’attention des futurs apprenants : pour que tout se passe bien, ne surtout pas se contenter de bien suivre les cours, mais « toujours chercher à en faire plus » : réviser le soir, suivre des Moocs, se montrer curieux…
Je n’ai pas attendu la rentrée pour commencer à apprendre »
« C’est quand même notre futur métier qu’on prépare. Et le temps pour le faire est très restreint, 4 mois à peine, si on ne comptabilise pas la période d’immersion en entreprise », estime Julien. L’enjeu, pour lui, c’est de prouver le sérieux de sa démarche et d’être opérationnel rapidement. Avant de nous quitter, un dernier conseil lui vient : bien choisir sa formation web au moment de valider son projet de reconversion. « Déjà, savoir si on veut faire du front ou du back car le vocabulaire à acquérir, le langage à maitriser et la façon de travailler ne sont pas les mêmes », explique-t-il. Bref, bilan positif pour Julien, qui semble avoir retenu la première leçon qu’on vous enseignera toujours chez ifocop : apprendre, c’est toute la vie, alors autant y mettre du sien !
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