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Témoignages et avis

Formation développeur web : les fondamentaux métier et une méthodologie solide

Publié le 14 décembre 2015 - Mis à jour le 11 janvier 2024

[ Mise à jour le 18 juin 2020 ]

Avant d’intégrer l’IFOCOP, Émile EANG était ingénieur matériaux dans l’industrie papetière. Diplômé de la formation Développeur intégrateur web, il est aujourd’hui Développeur Front-end chez Web News (Groupe Lagardère). Emile nous raconte son parcours de reconversion et sa nouvelle vie professionnelle…

Quel était votre métier avant d’intégrer l’IFOCOP ?

J’ai travaillé pendant trois ans en tant qu’ingénieur matériaux dans l’industrie papetière mais j’étais frustré de ne pouvoir évoluer par ma seule initiative, en enrichissant mes connaissances, par exemple. L’une de mes amies avait le même parcours que moi et s’était orientée vers le digital. Cela m’a donné envie et j’ai profité de la fin de mon contrat de travail pour me lancer.

Pourquoi avez-vous choisi la formation Développeur intégrateur web de l’IFOCOP ?

Ma première attente est de trouver un travail dans un domaine en pleine expansion. Avec une formation académique solide, j’étais convaincu de pouvoir continuer à m’auto-former et bien progresser. Bien sûr, à condition d’être travailleur et curieux. J’ai choisi la formation Développeur intégrateur web de l’IFOCOP sur la recommandation de mon conseiller Pôle Emploi. Le modèle d’alternance et le fait que la formation soit diplômante correspondaient à mes attentes. Le diplôme a une importance certaine, les recruteurs français en sont friands.

Comment s’est passée la formation en centre ?

La veille de la rentrée en centre, j’étais pressé d’attaquer, avide de connaissances et de découvertes, particulièrement des langages et techniques. Le rythme de travail s’est immédiatement révélé très soutenu mais ma formation initiale d’ingénieur m’y avait déjà habitué. La logique des langages de programmation ne me pose pas de problèmes. Perfectionniste, j’ai passé beaucoup de temps à approfondir les cours par des recherches personnelles. C’est un gros travail ! Mon perfectionnisme exacerbé m’a entraîné très loin lors de la préparation du mémoire mais j’y suis arrivé, et dans les délais !

L’un des principaux points forts de la formation est de nous faire découvrir un grand nombre de notions. C’est une véritable acculturation. Il nous reste ensuite la responsabilité de creuser et d’approfondir, mais j’adore ça. Mes cours préférés étaient le JavaScript et le PHP…entre autres ! J’ai travaillé tout le temps, bien au-delà de ce qui était nécessaire. Je faisais des recherches sur les techniques, décortiquant tous les tutoriels possibles et assistant à de multiples «meet up», des conférences passionnantes.

L’ambiance du groupe était géniale, nous étions tous soudés, solidaires et très motivés. Ça m’a beaucoup aidé dans les moments un peu difficiles, lorsque la fatigue se fait sentir ou même au moment de la rédaction du mémoire de stage.

Comment avez-vous trouvé votre stage ?

J’ai postulé en ligne à quelques annonces glanées sur Internet…. Je n’aime pas le téléphone, je n’y ai donc pas eu recours… La troisième réponse fut la bonne ! J’étais accepté pour 4 mois de stage chez Big Youth, une agence de communication digitale.

L’entretien de recrutement reste un bon souvenir, direct et très technique. Il a eu lieu au début de la formation théorique et je ne connaissais pas grand-chose mais les deux recruteurs ont senti mon intérêt pour le sujet, et ils m’ont donné leur accord immédiatement.

Quelles étaient vos missions dans l’entreprise ?

Dès l’entretien de recrutement, j’ai su que j’allais devoir me mettre à niveau sur des programmes si spécifiques que nous les avions abordés très rapidement en cours…d’où le grand intérêt du stage pour élargir et enrichir encore davantage ses compétences !

J’avais les bases théoriques, c’était donc à moi de comprendre vite et d’acquérir ce qui était indispensable à la fonction pour laquelle on m’attendait : les CSS preprocessors LESS et SASS, le JavaScript Task Manager ou Task Runner Grunt, le PHPStorm et d’autres encore… C’est un défi important. Au début, j’étais en charge des «bugs» et des newsletters, puis rapidement j’ai pu développer des pages de sites web, particulièrement celui de Thierry Mugler. Je prenais connaissance des consignes de travail en consultant mes mails et je travaillais également pour un chef de projet via un « logiciel des tâches à faire». Chaque tâche avait généralement une durée précise, importante à noter à chaque fois car elle correspond à ce que l’agence facture au client… Tout s’est bien passé, mes missions se sont rapidement étendues et je me suis senti totalement à ma place.

Que retenez-vous de cette expérience en entreprise ?

Cette première mission pratique dans mon nouveau métier m’a confirmé qu’il faut travailler toujours davantage et surtout ne jamais se reposer sur ses acquis. Dans le digital, les connaissances sont rapidement obsolètes d’où la pertinence absolue d’une veille personnelle permanente.

La formation théorique m’a donné des fondamentaux solides et une méthodologie de travail axée sur l’autonomie. Avec le stage, ma nouvelle voie professionnelle est devenue très concrète. C’était un grand moment avec une forte dynamique.

Avez-vous eu le soutien de votre entourage ?

Oui, surtout auprès de mes amis qui étaient très intéressés par ma démarche de reconversion professionnelle. Le sport m’a aussi aidé à gérer le stress et la fatigue. J’ai une passion depuis toujours pour le Wu Shu, nom chinois du Kung Fu. J’y puise une grande part de ma philosophie personnelle. C’est une activité physique très exigeante : la patience, le travail personnel et la concentration en constituent les trois valeurs incontournables pour avancer. Toutes ces valeurs, je les retrouve dans ma vie professionnelle.

Parlez-nous de votre métier aujourd’hui…

J’ai décroché un poste de développeur chez News Web, spécialiste de la presse sportive en ligne (Groupe Lagardère Active). Le départ d’un collaborateur puis le désistement d’un candidat… Bref, la chance m’a souri, un concours de circonstances alors que j’étais encore en stage chez Big Youth ! Mon boss actuel connaissait bien le boss de Big Youth qui m’a d’ailleurs fortement encouragé à postuler.
Aujourd’hui, je suis Développeur Front-End . C’est très excitant de créer des pages en sachant qu‘un million et demi de lecteurs les attendent avec impatience. J’aime la liberté, la flexibilité du rythme de travail et aussi la veille technologique que cela implique, c’est cool !

Vos prochains défis ?

Sur le plan sportif, je vise les championnats d’Europe et du Monde de Kung Fu en équipe de France ou à défaut du Cambodge.Dans le domaine professionnel, j’aimerais diriger une équipe plus importante. À terme mon objectif est de développer ou d’exploiter des technologies innovantes, d’évoluer vers l’univers des start-ups… et pourquoi pas, créer la mienne !

Quels conseils donneriez-vous à un.e apprenant.e qui s’apprête à suivre la formation Développeur intégrateur web à l’IFOCOP ?

Etre persévérant, perfectionniste et curieux ! 

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