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Témoignages et avis

Le contrat de pro permet d’intégrer immédiatement le monde de l’emploi

Publié le 2 octobre 2017 - Mis à jour le 11 janvier 2024

Avec un BEP Architecture et un Bac Pro, Rémi Duhamel rêvait de travailler dans un bureau d’études. Difficile néanmoins de trouver un emploi lorsqu’on est jeune et sans expérience professionnelle. Le contrat de professionnalisation à l’IFOCOP lui a permis d’intégrer immédiatement le monde de l’entreprise tout en complétant son cursus de formation. Rémi vit aujourd’hui avec passion son métier de Négociateur immobilier.

Pourquoi avez-vous choisi le contrat de professionnalisation ?

Avec un BEP d’Architecture et Bac Pro Économie du bâtiment, je me suis orienté tôt et spécialisé dans le secteur de la gestion et de la construction immobilière. Après mon BTS Travaux Public, je ne trouvais pourtant pas d’emploi dans les bureaux d’études. Trop jeune, trop peu expérimenté, mon profil n’intéressait pas. Le contrat de professionnalisation, c’était pour moi le compromis idéal. Je pouvais travailler en entreprise et continuer à me former mais pas de façon scolaire.

Comment avez-vous trouvé votre entreprise d’accueil ?

Par un heureux hasard ! Mes parents ont mis leur maison en vente et le négociateur immobilier en charge de la transaction a compris que j’étais en recherche d’emploi. Il a transmis mon CV à son directeur d’agence chez Arthur Winley. Celui-ci m’a reçu en entretien le soir même, il a accepté de m’embaucher en contrat de pro immédiatement. Un sacré coup de pouce parce que j’étais très timide à l’époque. Au final, j’ai trouvé mon entreprise d’accueil avant même de m’inscrire en formation. L’IFOCOP m’a ensuite été recommandé aussi par le négociateur, sa fille en était sortie diplômée et très satisfaite, et mon patron avait déjà recruté 3 anciens élèves de l’institut !

Concrètement, comment s’est passée votre immersion en entreprise ?

Parfaitement ! Le rythme d’alternance classique, 2 jours à l’IFOCOP et 3 jours en entreprise permet de vite entrer dans le vif du sujet. Chaque cas étudié en formation est concret et issu du vécu des formateurs, l’application en situation professionnelle est facilitée. Mon patron gérait 6 agences dont la moitié en direct. Malgré mes 20 ans, il a su me faire confiance. Lorsqu’il était en vacances, il m’a délégué la gestion de l’équipe et des clients de l’agence où j’étais affecté. Après à peine 1 mois et demi en CPRO, il m’a aussi confié une mission très technique qui consistait à diviser un corps de ferme en deux lots, l’un avec les bâtiments de ferme, l’autre pour l’habitation. J’ai pu mettre immédiatement en pratique les cours d’urbanisme et de gestion immobilière… et sabrer le champagne avec toute l’équipe pour fêter la transaction !

C’est très gratifiant et stimulant d’avoir la reconnaissance de son patron et de ses pairs. Cette immersion en entreprise m’a littéralement boosté. Même lorsque j’étais en cours la journée, je passais à l’agence tous les soirs pour ne pas perdre le fil avec les clients et bien suivre mes dossiers.

Quel bilan faites-vous de cette expérience ?

Elle m’a fait grandir et gagner en maturité. Je manquais de confiance en moi, j’ai acquis l’expérience terrain dont j’avais besoin. J’ai aussi ouvert les yeux sur ce que je n’osais pas vraiment, aller au-devant des clients et faire du commercial. J’ai adoré apprendre avec les intervenants, de vrais professionnels de l’immobilier qui savent de quoi ils parlent et le transmettent avec les yeux qui brillent. Ce fut une année riche qui a littéralement allumé en moi la passion du métier !

Quel parcours avez-vous eu après votre contrat de professionnalisation ?

J’avais décroché mon CDI chez Arthur Winley en tant qu’agent immobilier, juste avant de valider mon diplôme en contrat de professionnalisation à l’IFOCOP. Pendant 3 ans, j’ai acquis une solide expérience dans la négociation et la transaction de biens dans l’immobilier ancien. J’ai ensuite rejoint le groupe BDL, spécialisé dans l’immobilier neuf. Un parcours assez complet qui me permet d’être à la fois pointu et polyvalent. Aujourd’hui, je suis chargé de l’administration des ventes chez ICF HABITAT, spécialiste de l’habitat social HLM et privé.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Le poste était alléchant en terme de missions et de salaire. L’annonce était orientée pour des profils Bac+4/+5 mais j’ai postulé et j’ai été pris !  J’ai toujours voulu travailler pour un grand groupe. Forcément, l’ambiance, les méthodes et conditions de travail, les relations humaines sont complètement différentes de ce que j’ai connu en agence où l’on est beaucoup plus proche. Mais c’est intéressant de voir comment une grosse structure est gérée, la façon de manager…C’est à vivre ! Et puis, sur un CV, travailler en tant que chargé des ventes pour une filiale de la SNCF est un vrai atout.

Quelle sont vos missions ?

Je gère le portefeuille de cessions et une partie de l’audit du patrimoine. Nous vendons certains de nos logements. Mon service est composé de 6 personnes : un responsable, une apprenante, deux collègues qui gèrent la vente de logement (l’un au sud, l’autre au nord), une collègue qui gère la vente d’immeubles sur toute la France, et moi-même, en charge des ventes sans secteur. Cela signifie que demain, je peux être à Lille pour une vente et le lendemain à Marseille !

Nous opérons davantage côté acquéreur. Il s’agit de réaliser les études et d’identifier les contraintes techniques (réglementation d’un logement proche des voies ferrées, etc…) mais aussi les contraintes juridiques. Ensuite, nous assurons le suivi des dossiers, les commandes et le suivi des travaux.

En résumé, c’est une expérience très enrichissante  mais je ne change mon objectif à terme.. Avoir ma propre agence !

Selon vous, quelles sont les qualités et les compétences nécessaires pour être un bon négociateur immobilier ?

Le monde de l’immobilier, c’est la passion ou rien !

Avant toute chose, il faut être sérieux, s’investir, avoir l’envie d’apprendre vite et de réussir.

Selon moi, un bon négociateur immobilier doit savoir dire non avec le sourire et créer un climat de confiance. Le métier est souvent mal perçu en France, la caricature de l’agent voleur qui n’assure aucune visite et se prend 10 K€ de commission a la vie dure.

Au quotidien, cela implique de se remettre en question tous les mois quand on fait le bilan de son activité, être malin et garder la tête froide. Un négociateur immobilier compétent apprend du terrain et de ses clients tous les jours. Il doit aussi se tenir informé de toutes les lois, normes et actualités du marché immobilier, créer une veille avec ses collègues, échanger avec sa direction.

Votre mot de la fin ?

Je garde un excellent souvenir de mon expérience de contrat de pro à l’IFOCOP. Avec des intervenants professionnels passionnés, disponibles même en dehors des cours et des équipes pédagogiques toujours là pour aider, c’est un institut où il fait bon se former.

Après mon diplôme, je l’ai d’ailleurs recommandé à deux personnes qui envisageaient de se former ou se reconvertir dans l’immobilier. J’adore aussi participer aux jurys d’examen de l’institut. Cela m’amuse d’être considéré « comme un ancien » et je suis satisfait de constater qu’avec l’expérience, j’ai la capacité à discerner si les gens sont faits ou pas pour ce métier.