1. « Rentrez en vous »
Comme disait Socrate : « Connais-toi toi-même ». Avant de se lancer dans un projet de reconversion professionnelle, il est essentiel de se poser les bonnes questions pour analyser finement sa situation actuelle et ses motivations.
Quelques exemples de questions à se poser : Pourquoi aujourd’hui, je ne supporte plus mon travail ? De quoi ai-je vraiment envie ? Mon ras le bol est-il temporaire ou permanent ? Mon rythme de vie me convient-il ?
2. Dites STOP
Dites STOP à cette petite voix qui murmure à votre oreille : « Hé, à quoi tu penses ? T’as pas fini de rêver ? Tu ne viserais pas un peu trop haut ? Tu n’y arriveras jamais de toute façon…». Vous n’êtes ni fou ni Jeanne d’Arc. Vous souffrez, comme 70% des Français en transition professionnelle, du syndrome de l’imposteur.
Comment s’en défaire ? En passant à l’action et en accomplissant une tâche après l’autre. Décomposer ses missions et cumuler les succès renforce l’estime de soi.
3. Faites un bilan de compétences
Le Bilan de compétences est un outil professionnel reconnu qui permet à chacun d’être accompagné par un expert et de faire le point global sur sa situation professionnelle, comme personnelle. Votre employeur, Pôle Emploi et de nombreux organismes habilités peuvent accepter de financer votre bilan de compétences. Vous pouvez, sinon, mobiliser vos crédits CPF pour en financer tout ou partie !
Bon à savoir : Un conseiller formation IFOCOP peut vous aider dans cette démarche. N’hésitez pas à contacter le centre le plus proche de chez vous pour prendre rendez-vous.
4. Donnez-vous les moyens
Pour se donner toutes les chances de mener son projet à terme, la question matérielle et financière doit être évoquée. Qu’on choisisse de financer sa reconversion par le biais d’allocations diverses (chômage, reclassement…), d’une bourse, d’un contrat pro ou même à partir de ses deniers personnels, il faut garder en tête que se reconvertir à un coût.
Garder en tête : C’est un investissement, pas une dépense…
5. Établissez un calendrier
Procrastinateurs, vous risquez de souffrir. Parce qu’une reconversion, c’est tout sauf remettre au lendemain ce qui doit fait aujourd’hui.
Les étapes à passer : définir son projet, déterminer un temps réaliste pour y parvenir, s’y tenir. Parfois, passer par la case formation. Recommencer, en appliquant cette fois la même logique à son acte de candidature. Dans tous les cas, établir un rétro-planning cohérent avec son emploi du temps et intégrer qu’il faudra nécessairement faire quelques sacrifices.
6. Misez sur vos compétences et aptitudes
Qui dit « reconversion » dit « changement de milieu » et suppose donc de vendre à nouveau ses compétences et aptitudes professionnelles… D’où l’intérêt d’une (re)mise à niveau dans le cadre d’une formation qui sécurisera le retour à l’emploi.
Important : miser sur des diplômes officiels dispensés par des organismes reconnus permet d’étoffer avec sérieux son CV. Très appréciées par les recruteurs, les formations en alternance comme celles dispensées par l’IFOCOP permettent de « tester » le candidat qui, lui, profitera d’une immersion complète en milieu professionnel, utile pour valider de nouveaux acquis et vérifier son choix.
7. Rêver n’est pas fantasmer
Mais bien mal avisé celui qui, comme Icare, se prendrait à rêver trop haut, trop beau, trop fort et à prendre ses rêves pour des réalités. N’en demeure pas moins une très prégnante, le marché du travail, qui finira par se rappeler à vous si votre projet se révélait utopique.
Pour garder la tête froide : observer le marché de l’emploi, analyser les annonces, les grilles salariales, l’offre et la demande, en cas de création d’entreprise, faire une étude de marché…
8. Gardez les yeux ouverts
« Je me rappelle d’un consultant qui faisait des crises d’urticaire lorsqu’il échangeait avec les associés du cabinet où il travaillait. Ça ne lui arrivait jamais en rendez-vous clients. Il en a conclu que la dimension collective du travail lui pesait et qu’il était prêt pour devenir freelance », raconte Thierry Chavel, coach de dirigeants et auteur d’une « Initiation au coaching » (Editions Eyrolles, 2018).
Adoptez la sérendipité : en bref, trouver quelque chose en cherchant tout à fait autre chose. Appliqué à la reconversion professionnelle : se découvrir entrepreneur quand on s’imaginait à nouveau salarié, manager quand on s’imaginait agent de maîtrise…
9. Savoir et « faire savoir »
C’est un nouveau vous qui renaît ? Un nouveau professionnel qui débarque sur le marché ? Super nouvelle… Mais si vous êtes trop discret ou modeste, qui le saura ?
La solution : parler de soi à travers ses réseaux sociaux professionnels, un CV « béton et au goût du jour » (faites-vous aider), des candidatures multiples et protéiformes, du réseautage, des stages d’observation… Ne boudez pas non plus les missions d’intérim, qui sont d’excellentes occasions de découvrir des entreprises… Parlez-en aussi à vos amis. Peut-être que leur employeur recrute ou recherche des spécialistes comme vous ? Avis aux seniors : ne vous excusez surtout pas de votre âge. Au contraire, faites-en l’atout principal de votre candidature en postulant pourquoi pas à des postes de manager, de responsable…
10. Souriez, soyez confiant(e) et honnête
Dernier conseil, ASSUMEZ votre reconversion et n’évoquez jamais auprès de votre nouvel employeur ou client les raisons disgracieuses qui vous ont fait abandonner votre précédent poste. Montrez que vous avez su tirer le positif et uniquement le positif de cette expérience. Que vous êtes capable de remise en question et de relever des challenges comme celui non négligeable de retourner sur les bancs de l’école en tant qu’adulte. Cela témoignera de votre courage et de votre ténacité. En effet, qui s’engagerait dans une reconversion ardue parce qu’il s’agit d’une simple passade ?
CONCLUSION
Si vous lisez cet article en entier, cela signifie que le nouveau VOUS est déjà là. Il a fait le deuil du passé et se montre résolument optimiste au moment d’envisager le futur.
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