S’il y a bien deux secteurs dans lesquels vous ne resterez jamais longtemps sans emploi, ce sont ceux du commerce et de la distribution ! Ouverts à toutes les personnes motivées, et peu importe le degré de qualification, ils se révéleront aussi probablement pour vous comme d’excellentes opportunités de carrière… Pour autant que vous sachiez vous distinguer de la concurrence en misant, par exemple, sur votre bagage de formation.
L’IFOCOP vous propose aujourd’hui un focus sur deux métiers qui recrutent à tour de bras : Manager de rayon et Chargé de développement commercial.
Chargé de développement commercial : une carrière d’ambassadeur, ça vous tente ?
Quelle réalité se cache-t-elle vraiment derrière la terminologie « chargé de développement commercial » ? Il est vrai que le terme, parfois usé à tort et à travers, fait ombrage à ce métier passionnant et qui exige à la fois un talent « instinctif » et un bon niveau de maîtrise technique. On fait le point.
La question à se poser. Etes-vous un « chasseur » ou un « éleveur » ? Si ces termes, courants dans le jargon technico-commercial, vous parlent, peut-être avez-vous déjà touché de près ou de loin au délicat métier de « commercial ». Sinon, sachez simplement qu’ils désignent chez les professionnels du métier, les candidats qui sont soit plus performants dans la prospection commerciale (les « chasseurs »), soit plus à l’aise dans le suivi après-vente (« les éleveur s»). Bien sûr, rien n’empêche de miser sur les deux tableaux, mais prendre conscience de ses atouts en amont de sa formation est une excellente manière d’entamer votre formation/reconversion professionnelle (et de travailler sur vos faiblesses !).
Ce qu’on attendra de vous. Au cœur de la stratégie de l’entreprise (le commerce n’est-il pas le nerf de la guerre ?), vous ne serez ni plus ni moins que l’ambassadeur de votre entreprise. Et quel challenge ! Par la qualité de votre approche, par celle de vos propositions commerciales, par votre aptitude à rester professionnel en toutes circonstances, à maintenir un lien (même après la signature d’un contrat), et à résoudre d’éventuels problèmes, vous serez garant de la satisfaction client. Vous découvrirez vite que vendre, c’est tout un art, mais que cela ne représente que la face visible de l’iceberg.
Ce qui vous différenciera des autres candidats. Pour sortir du lot des simples « vendeurs », c’est l’approche qui fera toute la différence. Développer une stratégie commerciale, effectuer une veille multicanaux de la concurrence, suivre l’évolution des comportements d’achats, mener des opérations marketing « coup de poing » ou à long-terme, établir des reporting, essuyer la défaite pour en tirer les bonnes leçons, développer des outils de gestion … Le cumul des compétences ? Facile quand on est formé par des pros et qu’on a eu l’occasion de s’y frotter lors d’un stage. Pour les « instinctifs », ça risque d’être un peu plus ardu… Découvrir la fiche métier Chargé.e de développement commercial sur le site de l’IFOCOP
Les conseils d’une pro. Clotilde est chargée de développement commercial depuis 17 ans dans une entreprise d’édition de revues spécialisées. Elle a accepté de partager avec nous ses 3 conseils pour faire décoller son portefeuille clients :
Conseil n°1 : « Ne négligez pas les outils. Foncer tête baissée, ça ne marche qu’une fois sur deux. Se documenter sur un client avant un rendez-vous et comprendre ce qu’on vend, ça change tout ! »
Conseil n°2 : « Sachez E-COU-TER la personne en face de vous. Et retenez vous de trop parler ou de déverser un discours préconstruit. Lire entre les lignes permet de viser juste. »
Conseil n°3 : « Entourez-vous. Si vous êtes plusieurs commerciaux au sein d’un même service, la tentation est grande de les percevoir comme des concurrents. En gardant à l’esprit que chacun a bien sûr ses propres intérêts, développez des approches groupées, des partages d’expériences, dispatchez-vous les fichiers prospects par centres d’intérêts… Vous renforcerez votre efficacité et vous sentirez bien moins seul au moment d’affronter le marché, qui est féroce ! »
Ce que vous pourrez espérer gagner. Sachez qu’en France, un chargé de développement commercial gagne en moyenne 2200€ bruts par mois. Selon l’entreprise dans laquelle vous vous trouverez et votre niveau d’expertise, la part fixe sera plus ou moins importante. Elle sera par ailleurs le plus souvent complétée d’une part variable et, c’est aussi souvent le cas, de primes annuelles pour encourager la tenue de vos objectifs. Du point de vue bagage professionnel, vous apprendrez énormément et gagnerez un temps précieux en investissant sur une formation courte (8 mois) qui sera sanctionnée par un diplôme RNCP de niveau 5. Découvrir les formations proposées par l’IFOCOP
Chrystelle Mbakop – Chargée de développement commercial chez Fox Services
Ancienne apprenante chez IFOCOP, elle témoigne
Chargée de développement commercial depuis 2 ans au sein de l’entreprise qui l’avait accueillie en tant que stagiaire, Chrystelle a su transformer l’essai et peut compter aujourd’hui sur un emploi durable. Elle qui enchainait les missions d’intérim dans l’univers des cosmétiques a pu, après avoir obtenu son diplôme IFOCOP, signer un contrat de travail. Elle ne regrette pas :
« Non seulement je dispose désormais d’un diplôme reconnu, mais en plus je suis là où je me trouve le mieux : au contact des gens, sur le terrain. Etre chargé de développement commercial, c’est être polyvalent, curieux, accompagner de A à Z, mettre la main à la pâte. C’est exactement comme cela que je décrirais mon quotidien professionnel chez Fox Services. Cette entreprise est spécialiste du nettoyage industriel, mais aussi de la petite rénovation et de la vigie-sécurité. Avoir plusieurs services à proposer, c’est intéressant d’un point de vue commercial. On peut répondre à plus de besoins, avoir une approche globalisée », confie-t-elle. Et quand on demandera quelles sont, à ses yeux, les 3 qualités essentielles pour être un bon professionnel de la vente, elle répondra : primo, être à l’écoute du client en toutes circonstances, deuxio, se montrer curieux et tertio… ne pas avoir peur des chiffres ! « On est là pour vendre, marger. Ça passe, tant mieux. Ça casse ? Il nous reste un magnifique outil : la négociation », résume-t-elle. Le mot de la fin : confiance. « C’est un élément essentiel », analyse Chrystelle : « Avant de faire confiance à l’entreprise, un client commence par nous faire confiance à nous, à miser sur notre parole. Voilà pourquoi je rajouterais une dernière qualité : celle de toujours tenir ses engagements », conclut la jeune femme.
Manager de rayon : trois métiers en un !
Polyvalence et sens du commerce feront de vous un Manager de rayon hors-pair. Mais ne négligez pas pour autant quelques paramètres essentiels, que nous évoquons dans cet article.
La question à se poser. Savez-vous ou plutôt VOULEZ-VOUS manager des équipes ? La question peut paraître étrange, mais elle est pourtant le point de départ de votre potentielle future prise de poste en tant que Manager de rayon. Car vos missions quotidiennes ne se feront pas en solo ! A ce poste, vous recruterez, formerez, animerez vos équipes, veillerez à leur performance comme à leur motivation, serez en responsabilité sur les plannings. Sans être RH pour autant, il vous faudra pour autant composer avec cette réalité, qui n’efface pas, bien sûr, le cœur de cette belle profession : la gestion des rayons et la relation client.
Ce qu’on attendra de vous. Gérer l’humain (on vient d’en parler), mais aussi assurer le premier niveau de l’administration du personnel, suivre et garantir l’atteinte d’objectifs (coûts, charges, marges…), superviser la gestion des stocks et du SAV, organiser la signalétique. Les meilleurs éléments se distingueront par leur capacité à développer des outils et process garantissant la fiabilité des missions.
Trois métiers en un. Etre Manager de rayon, c’est exercer un métier très complet dont les composantes relèvent à la fois de la gestion administrative, de la manutention et de la vente. Jason, 35 ans, confirme le caractère « complet » de son métier pour lequel, selon lui, il faut aussi « savoir faire preuve de patience et d’endurance, notamment à des périodes éprouvantes comme la rentrée scolaire, les fêtes de fin d’année, les inventaires ». Commerçant dans l’âme, le Manager de rayon est un gestionnaire qui doit sentir les tendances, anticiper les envies et les besoins des clients. On appréciera chez lui ses qualités de fin observateur, son sang-froid, son imagination et son originalité.
Pourquoi bien s’y former. Pour s’armer d’un bagage avec une certification enregistrée au RNCP de niveau 5 (diplôme BAC+2), apprendre à maîtriser les outils logiciels les plus fréquents sur le marché, apprivoiser la législation spécifique à la grande distribution, mais aussi s’initier aux mécanismes de gestion de points de vente et tout apprendre des circuits de distribution comme des techniques d’achalandage et de gestion de stocks. Clairement, ce métier ne s’improvise pas. Découvrir la fiche métier Manager de rayon sur le site de l’IFOCOP
Salaire moyen. Un chef de rayon gagne entre 1 834€ bruts et 3 167€ bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 2 501 € bruts mensuels. S’il n’est pas exempt de contraintes (horaires, pression sur les résultats…), ce métier est aussi un tremplin idéal pour une personne motivée qui désire évoluer rapidement vers un poste à plus grandes responsabilités. Les opportunités d’emploi sont très importantes, particulièrement dans la grande distribution. Manager de rayon, un jour… Responsable de point de vente ou Responsable magasin le lendemain !
Au cours de votre formation IFOCOP, vous apprendrez ainsi tous les rudiments du métier : management (recruter, former, animer, motiver et gérer les plannings), techniques de suivi des coûts, méthodes d’analyse des marges, seuils, ratios… Mais aussi supervision des stocks et élaboration des reportings. Moins agréable, mais aussi essentiel, la gestion des insatisfactions et des litiges, pour laquelle vos formateurs vous donneront quelques clés !
Vos chances sur le marché d’emploi francilien pour ces deux métiers ?
Excellentes. Au 31 décembre 2019, 11% des emplois proposés en Ile-de-France concernaient le secteur « Commerce », soit une hausse de +0,6% sur les 12 derniers mois. Dans 68,1% des cas, c’est un CDI qui vous sera proposé pour des contrats d’une durée minimum de 31h/semaine (81%). On enregistre en ce moment 57 000 annonces sur le marché en Ile-de-France. Malgré la crise actuelle, par sa capacité à se régénérer très vite en fonction de la semaine, le marché reste constant. A noter que les pics de recrutement ont lieu en juillet, septembre et octobre.
Source : https://www.observatoire-emploi-iledefrance.fr/