50 ans et + : Le parcours de reconversion Atout Senior vous accompagne pour poursuivre votre route professionnelle avec succès !
En savoir +

En savoir +

Témoignages et avis

Mario : rien ne l’arrête (et surtout pas le handicap)

Publié le 18 novembre 2024

À l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), ifocop souhaitait miser sur la force d’un témoignage INSPIRANT pour prouver non seulement que le handicap n’est pas un frein à la formation et à l’emploi, mais que de réelles opportunités se présentent aux apprenants qui ont l’audace d’entreprendre. La preuve avec Mario, 43 ans, passé par plusieurs emplois, dont celui d’informaticien, avant de devenir Chargé de Ressources Humaines et peut-être bientôt, votre Responsable RH ? Recruteurs, si vous nous lisez…

Mario, vous êtes une figure bien connue du centre ifocop Paris 13 car vous avez choisi de vous former ici non pas une, mais deux fois… Et consécutivement, en plus ! Pourquoi ?

Sourire. J’ai effectivement rejoint ifocop une première fois, en 2022, avec en tête l’idée de valider une formation d’Assistant RH, car je souhaitais monter en compétences dans un domaine d’avenir, qui place l’humain au centre de la démarche et qui soit suffisamment challengeant pour ne jamais m’ennuyer dans mon futur poste. Les Ressources Humaines me sont alors rapidement apparues comme le meilleur compromis. On sait tous, en effet, que le quotidien d’un Chargé de formation n’a rien à voir avec celui d’un spécialiste du recrutement, ou encore d’un Chargé de paie ou bien d’un Chasseur de tête…

 

Tout comme celui d’un Assistant RH est différent de celui d’un Responsable RH…

J’allais y venir ! D’autant qu’à l’issue de ma première année de formation au métier d’Assistant RH, en formule « en centre », c’est-à-dire 50% en centre ifocop pour se former et 50% en immersion professionnelle grâce à une période d’application pratique en entreprise, j’ai immédiatement entrepris de poursuivre sur une formation complémentaire.

 

Toujours avec ifocop.

Toujours avec ifocop.

 

Le « Next Step », c’était quoi, du coup ?

C’était, de toute évidence, la formation Responsable RH (RRH). Je me suis donc inscrit pour intégrer la promotion 2023. Mais avec un changement cette fois, basé sur une petite frustration issue de ma formation ARH…

 

Laquelle ?

C’est passé trop vite. J’ai véritablement beaucoup apprécié ce « retour sur les bancs de l’école », le contact avec les apprenants, les formateurs… Ce regain de confiance, aussi, après 6 années en dehors du monde du travail, suite à un accident, dont je conserve aujourd’hui un handicap. Il m’avait un peu isolé, pour être honnête, ces dernières années… Là, c’était tout l’inverse : présence intensive en salle de classe, idem en entreprise. Mais c’est pour le meilleur. J’ai d’ailleurs tellement apprécié cette « intensité » qu’au moment de m’inscrire pour la formation Responsable RH, j’ai choisi d’opter pour l’alternance. Là, on s’engage sur un an, l’immersion en entreprise est aussi plus longue, tout comme les travaux qu’ifocop nous demande de réaliser… On a davantage le temps de se poser, de faire maturer les acquis, sans compter qu’on peut simultanément les mettre en application en entreprise.

 

On m’a immédiatement confié de vraies missions d’intérêt, de l’opérationnel

 

Comment se sont déroulées vos périodes en entreprise ?

Je ne retiens que du positif, puisque j’ai intégré la première entreprise, Compass Group France pour ne pas la citer, dans le cadre de ma première formation et qu’on m’a ensuite offert l’opportunité d’y perfectionner mon apprentissage dans le cadre de l’alternance, dès l’année suivante. Dans les deux cas, on m’a immédiatement confié de vraies missions d’intérêt, de l’opérationnel. J’ai ainsi commencé par intégrer le service recrutement avec pour objet de sélectionner et recruter des apprentis pour les différents métiers de la restauration. Je rédigeais et publiais des annonces, participait à des forums, nouait des partenariats avec des écoles… Au bout de 4 mois, j’étais en quelque sorte devenu le référent sur le sujet, à force de rentrer dans les dossiers quotidiennement.

Année 2, maintenant, toujours au siège social de Chatillon, dans le 92. Dans le cadre de mon alternance, on m’investit de nouvelles missions sur un plus grand périmètre. France entière, et sur un périmètre administratif lui aussi élargi – c’est-à-dire de l’annonce au recrutement, jusqu’au suivi quotidien des talents – j’aurai ainsi l’opportunité de recruter sur une plus grande diversité de profils, pour des fonctions très différentes, et plus seulement que des apprentis en cuisine. J’avais aussi pour mission d’être là pour les apprentis tout au long de leur présence chez Compass Group.

 

À quel moment avez-vous abordé le sujet du handicap ?

Avec ifocop, comme avec mes recruteurs, j’ai immédiatement mis le sujet sur la table, en précisant que je refusais d’en faire le sujet central. Je suis bosseur, motivé, déterminé à faire valoir mes compétences. En quoi suis-je différent d’un autre ? Alors bien sûr, il y a le handicap. Dans mon cas, une jambe absente et une maladie rénale qui m’impose des dialyses régulières. Eh bien, je m’adapte. Bien sûr, cela requiert de la part de l’employeur un peu de flexibilité, car je dois me montrer régulier dans mon suivi médical. Mais ce n’est en rien incompatible avec un emploi.

 

Avez-vous obtenu votre diplôme de Responsable RH ?

Bien sûr. Et même un Master, depuis. Vous savez, on dit : « Jamais deux sans trois ». Toujours en immersion chez Compass Group, toujours au sein du service RH, je me suis formé, mais cette fois avec la possibilité d’explorer les volets « contractuels » : signatures de contrats, avenants… Une expérience très formatrice. Hélas interrompue brutalement en raison d’un changement de vie occasionné par un incident de santé. Mais j’ai atteint mon but : me reconvertir à 40 ans, et pouvoir dire aujourd’hui, à 43 ans, que j’ai un Master officiel et déjà presque 3 ans d’expérience en entreprise dans ce domaine.

 

Votre conseil aux futurs apprenants que le handicap freine dans la volonté de se reconvertir ?

Osez. Le pire scénario, c’est de s’apitoyer sur son sort. Sans chercher à en faire plus que les autres, prouvez votre valeur. Faites de votre « différence » un atout. Ils seront nombreux, sur le marché du travail, à ne voir alors que les avantages de votre profil.

 

Votre statut = votre boussole !

Si vous êtes reconnu travailleur handicapé (RQTH), tous les systèmes de financement sont mobilisables pour effectuer votre formation ifocop. Le plus simple pour en savoir plus consiste à participer à une réunion d’information près de chez vous ou un webinaire en ligne. Cas généraux, cas particuliers, rendez-vous individuels… Venez rencontrez les équipes, qui se feront un plaisir de répondre à toutes vos questions.

À lire aussi dans le même domaine