Voilà un secteur qui embauche à tour de bras et qui, pourtant, n’est jamais désigné comme « en tension », en raison de son important vivier d’offres et de candidats. Le commerce -et les professionnels qui y font carrière-, truste le marché de l’emploi francilien. Rémunération attractive, évolutions de carrières multiples et nombreuses, agilité digitale, mobilité sectorielle et géographique très accessible…
Le(s) métier(s) de la sphère commerciale sont plein de promesses, mais demandent toutefois un fort investissement et une formation solide au préalable !
Rien que cette année en Ile de France, le nombre d’offres d’emploi non pourvues dans le domaine du commerce se chiffrait à 12 088. Niveau de difficulté à recruter : 48,1%. Ce n’est pas l’IFOCOP qui le dit, mais la très sérieuse enquête « Besoin de Main d’œuvre » (BMO) publiée chaque printemps par Pôle Emploi et qui dresse, métier par métier, bassin d’emploi par bassin d’emploi, un état des lieux fidèle des postes à pourvoir. Bonne nouvelle, donc, pour celles et ceux qui souhaitent se former ou se reconvertir par exemple comme assistant(e) commercial(e) ou chargé de développement : on n’a jamais autant recruté dans le secteur ! Et ça ne risque d’ailleurs pas de s’arrêter, puisqu’une autre enquête statistique portant sur « Les métiers en 2022 » (Dares 2015) estime que l’emploi dans le secteur du commerce restera « tiré par la prolongation des horaires d’ouverture, la hausse de la qualité des prestations et les préférences des consommateurs pour les commerces de proximité, malgré le développement continu des nouvelles technologies et du commerce électronique ».
Commercial = caméléon ?
La fonction commerciale se retrouve dans de nombreux secteurs d’activité. C’est d’ailleurs l’un de ses principaux atouts : de l’agro-alimentaire au prêt à porter en passant par le marketing ou le tourisme, toutes les pistes sont envisageables… L’occasion de concilier passion et carrière ? Autre avantage de poids : les carrières commerciales offrent de belles perspectives d’évolution et la promotion interne comme tremplin vers des postes à responsabilité est monnaie courante.
Commercial = compétiteur
Les patrons l’ont bien compris : un commercial efficace est un commercial ! C’est pourquoi la rémunération, dans ce milieu, est souvent composée d’une part fixe (déterminée en fonction de l’expérience) et d’une part variable (commission, prime), calculée en fonction des objectifs atteints. Un système à double tranchant : les revenus sont parfois faibles au début (SMIC ou proche SMIC) le temps pour le professionnel de se constituer un réseau, mais sont parfois supérieurs à ceux de certains cadres de l’entreprise, voire du patron, quand les carnets de commandes se remplissent ! Les cadeaux et primes d’encouragement (individuelles ou d’équipe) sont aussi souvent utilisés par les entreprises pour motiver leurs équipes commerciales.
Commercial = je suis trop timide…
Le commercial est souvent caricaturé comme un beau-parleur, professionnel du porte à porte, prêt à tout pour vendre, plein de confiance en lui et toujours au volant de sa voiture. Pur cliché ! Une personnalité introvertie peut être un fin négociateur.
« Ce qui compte avant tout, en force de vente interne comme externe, c’est la fidélisation du client qui passe par le développement des services et la capacité à pouvoir répondre aux attentes du client » , indiquent les experts, qui pointent d’ailleurs du doigt l’impact de la révolution digitale dans l’exercice des fonctions commerciales. « E-mailings, veille 2.0, logiciels d’automatisation des relances clients…
On assiste à l’avènement du « commercial augmenté », qui conserve ses fondamentaux, mais que les nouveaux outils rendent plus performant, aussi bien sur les cibles B2B* que B2C** », expliquent les équipes de l’IFOCOP, qui ont d’ailleurs fait évoluer leurs programmes de formation en fonction des évolutions d’un métier qui, on l’aura compris, requiert une triple compétence : maîtrise technique (connaître la culture du produit), commerciale et relationnelle.
Commercial = atout
Dans un contexte fortement concurrentiel, le/la commercial(e) est l’une des pièces maîtresses du dispositif. Sa fonction : porter l’image de l’entreprise et fidéliser ses clients pour contribuer au chiffre d’affaires et à la rentabilité de la société. Un sacré poids sur vos épaules, on en convient, mais aussi un beau challenge pour qui cherche à se construire une carrière enrichissante et un patrimoine respectable. Gardez par contre à tout moment cette règle ultime en tête pour éviter les erreurs de parcours : le client est roi et il le sait.
>>> En île de France, l’IFOCOP a développé deux formations efficaces pour lesquelles quelques places sont encore disponibles
Formation Assistant(e) commercial(e)
Formation Chargé(e) de développement commercial