50 ans et + : Le parcours de reconversion Atout Senior vous accompagne pour poursuivre votre route professionnelle avec succès !
En savoir +

En savoir +

Actualité des formations

Reconversion professionnelle : comment faire le bon choix ?

Publié le 4 février 2020 - Mis à jour le 5 septembre 2023

Aujourd’hui perçue comme une phase naturelle dans le parcours d’un salarié ou d’un entrepreneur, la reconversion professionnelle se dévoile comme un tremplin très efficace pour donner du sens à sa vie et regagner du plaisir au quotidien. IFOCOP vous propose quelques conseils pour aborder cette étape cruciale.

Chacun ses raisons d’envisager une reconversion professionnelle : lassitude, burnout, goût du défi, recherche d’emploi, montée en compétences… Mais pour chacun, un même cheminement qui commence par une question : qu’est ce que je recherche vraiment, au fond de moi ?

Un cheminement intérieur

En apparence évidente, cette question entremêlera irrémédiablement champs personnel et professionnel, mais contribuera à poser les jalons de votre futur métier. En effet, si vous redoutez les déplacements professionnels et ressentez un certain malaise à parler d’argent, il est fort probable que les métiers du commercial, dont les grilles de salaires peuvent certes être très alléchantes, ne soient pas faits pour vous…

Pour ne pas vous engager dans une voie de garage, essayez plutôt cette méthode recommandée par les coachs : évaluez de 1 à 10 l’importance pour vous des 8 points suivants : carrière, vie de famille, vie amoureuse, santé, loisirs, finances, développement personnel et environnement physique. Sur la base de vos observations, tirez les conclusions qui s’imposent.

Oser lever les freins

C’est décidé, vous souhaitez vous engager dans une reconversion professionnelle… Mais vous ignorez toujours comment faire le bon choix ?

Faites-vous conseiller, puis accompagner par des professionnels (lire plus bas), mais surtout restez sourds aux messages des rabat-joie qui, selon votre âge, vous trouveront « trop impatient » (pour les moins de 30 ans), « pas raisonnable » (pour les trentenaires néo-détenteurs d’un crédit bancaire), « tête-brulée » (passé 40 ans, c’est un pari risqué !), voire carrément « inconscient » passé la cinquantaine (pourquoi changer si près de la retraire !?).

Bref, ne faites confiance qu’à votre instinct.

Bien s’entourer

Largement évoqué, rarement abordé à sa juste valeur, le bilan de compétences se révèlera votre premier allié. Moyennant quelques tests et entretiens et un coût généralement entre 1000€ et 3000€ (qui peut être pris en charge par Pôle Emploi, Transition pro, votre entreprise, le Compte Personnel de Formation…), il dégagera, comme son nom l’indique, l’ensemble de vos compétences et savoir-faire et mettra au grand jour la pluralité de vos atouts.

« C’est là qu’on s’aperçoit souvent qu’on minimise son expertise par manque de confiance en soi »,  témoigne Samuel, désormais chef de sa propre entreprise de nettoyage après 5 ans passés au service comptabilité d’une agence d’intérim. « Dans mon cas, le bilan de compétences a conduit à une formation en management et à une vraie décision de valeur : devenir mon propre patron et oser voir plus grand », conclut le jeune trentenaire.

Autre option, les rendez-vous individuels proposés par des organismes spécialisés. Pôle Emploi propose par exemple des formations d’orientation et de réinsertion professionnelle, quand l’Apec peut mettre en place des rendez-vous avec un conseiller en évolution professionnelle. On est plutôt ici dans une discussion, mais l’accompagnement est poussé jusqu’au bout avec la recherche des formations adéquates comme de solutions de financements ou d’interlocuteurs pertinents, pour les cas les plus spécifiques.

Enfin, n’hésitez pas à contacter les équipes pédagogiques des écoles comme l’IFOCOP, qui pourront répondre à certaines de vos questions ou vous mettre en lien avec d’anciens élèves, prêts à partager leur expérience. Qui de mieux, en effet, pour comprendre vos peurs ? Très en vogue en ce moment, le recours à un coach peut être, pour certains, la solution. A

ttention toutefois, il s’agira dans ce cas d’une dépense personnelle car aucun organisme ne la prendra en charge.

Conseils avisés pour une reconversion efficace

1 – Ne confondez pas la lassitude pour votre emploi actuel et la lassitude de votre métier.

Il s’agit de deux choses très différentes ! Un changement d’entreprise peut alors suffire.

2 – Travaillez aussi sur le perso.

Vous vous sentez complètement perdu et le bilan de compétences vous laisse circonspect. Pourquoi, alors, ne pas faire appel à un coach ?

Travailler sur son propre développement personnel met les sens en éveil et renforcera vos chances de répondre sincèrement à cette question : qu’est-ce que je veux vraiment ?

3 – Faites un essai.

Se reconvertir pour finalement découvrir qu’on s’est trompé de voie, voilà qui serait fâcheux. Confrontez-vous à la réalité du métier visé en réalisant un stage en immersion (méthode plébiscitée et vérifiée par l’IFOCOP). Le soir, notez vos impressions noir sur blanc sans vous censurer.

Sinon, cherchez au moins à interroger des personnes ayant fait le choix de la reconversion avant vous (et dans un même secteur) pour recueillir leurs impressions.

4 – Estimez le coût de votre reconversion.

Il est important de mettre en corrélation le coût de ce changement de vie radical : coût financier bien sûr (financer sa formation engage parfois des dépenses personnelles, même si de nombreuses solutions existent), mais aussi moral (reprendre des études, gérer sa vie de famille en parallèle) et émotionnel (passage par des phases de doute…).

5 – Voyez grand.

Sur la base de tout ce que vous venez de lire, ne vous bridez pas. « Un changement, pour qu’il soit complet et amène les effets souhaités, impose souvent d’être radical. Changer d’entreprise, c’est l’étape 1. Changer de secteur ou de fonction, c’est la suivante. Changer de métier, c’est encore autre chose. On peut aussi s’autoriser à devenir son propre patron », analyse Charles, coach en développement personnel installé à Grenoble, pour qui la réalité du marché de l’emploi est certes à prendre en compte, « mais tout autant que ses besoins profonds, avec qui on vit au quotidien ».