Conférence en ligne le 16 Décembre à 18h : L’intergénérationnel dans le monde du travail, le choc des générations n’existe pas !
Je m'inscris !

Je m'inscris !

Actualité des formations

Rencontre avec Sandrine, stagiaire Community Manager

Publié le 25 avril 2014 - Mis à jour le 6 décembre 2023

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?

J’ai 20 ans d’expérience professionnelle, essentiellement en PME.

De 2006 à 2013, j’ai travaillé en tant qu’office manager et chef de projet marketing / business development au sein d’une entreprise spécialisée dans les produits diététiques.

Suite à un licenciement économique, j’ai saisi l’opportunité de me reconvertir au métier de community manager auquel je m’intéressais déjà depuis plusieurs mois.

Pouvez-vous nous présenter la formation que vous suivez actuellement ? 

J’ai intégré le cursus de Community Manager de l’IFOCOP depuis novembre 2013. La formation se déroule à temps plein (35h par semaine) pendant 8 mois.

Les 4 premiers mois sont consacrés à des cours théoriques pour acquérir les fondamentaux du métier :

– marketing stratégique,
– e-marketing,
– gestion de projet internet,
– community management,
– gestion éditoriale,
– référencement,
– analytics,
– HTML et CSS
– CMS,
– Photoshop
– vidéo.

Les cours sont rythmés par des travaux pratiques en individuel ou en groupe et des restitutions orales. En parallèle, chaque apprenant retravaille et optimise son CV puis lance sa recherche de stage.

C’est un rythme soutenu en journée et qui nécessite également beaucoup de travail personnel.

Je viens de débuter la seconde partie de la formation : le stage pratique, également d’une durée de 4 mois, qui fera l’objet d’un mémoire. Je réalise cette première mission de community management au sein même du département communication de l’IFOCOP en tant qu’animateur du réseau des anciens.

La validation de ma formation prévoit également la soutenance d’un projet personnel devant un jury de professionnels. Il s’agit de la création d’un site ou d’un blog et de l’animation de celui-ci sur les réseaux sociaux.

Plaquette Web photos

Pourquoi avoir choisi IFOCOP pour cette formation ?

J’ai choisi la formation de l’IFOCOP pour sa durée courte (8 mois), son rythme intensif et son approche métier clairement axée sur le retour à l’emploi.

Je recherchais également un cursus en présentiel afin de rencontrer des professionnels du web et échanger avec eux. C’est très important pour ma reconversion car, venant du marketing « traditionnel » de l’entreprise, j’ai aussi besoin de m’approprier les cultures métiers du web, ses codes et ses usages. Enfin, j’avais déjà rencontré des anciens apprenants de l’IFOCOP qui m’avaient confirmé la qualité et le sérieux de l’institut.

Comment vous est venu cet attrait pour le community management ?

Dans mes dernières fonctions, j’ai collaboré avec l’équipe webmarketing. Si les aspects « techniques » était bien maîtrisés (développement du site, actions emarketing, etc…), mes collègues étaient nettement moins à l’aise avec l’usage des réseaux sociaux sous un angle professionnel. Pourquoi et comment les utiliser ? Qu’est-ce que l’entreprise peut en attendre pour son chiffres d’affaires et son développement ? Chacun avait quelques informations, des convictions mais personne ne pouvait vraiment répondre clairement à ces questions. J’ai donc commencé à sonder les réseaux sociaux pour comprendre la manière dont nos concurrents et de grandes marques de référence dialoguaient avec leurs communautés et répondaient à ces problématiques.

Ce fut un premier choc de constater combien certains maîtrisaient déjà le marketing conversationnel. Le second choc fut de découvrir que nos clients parlaient beaucoup de nos produits, qu’ils les connaissaient bien alors que nous étions quasiment absents des conversations.

J’ai donc voulu en savoir davantage sur ces spécialistes qui animaient les sites, les blogs et les pages de réseaux sociaux des marques car leurs actions correspondaient finalement à ce que je réalisais au quotidien dans mes missions « traditionnelles », hors web, en interagissant avec les clients, les partenaires, la force de vente, les équipes en interne, y compris la direction. Pendant plusieurs mois, j’ai ainsi beaucoup appris en sondant le web mais il me manquait une formation « académique » pour acquérir et valider des « é-compétences » et une véritable expérience pour prétendre exercer un jour le métier de community manager.

Concrètement, en quoi consiste le métier de community manager ?

Plaquette Assistanat PhotosLe Community Manager a trois missions principales dans l’entreprise :

– développer la communauté online en particulier sur les réseaux sociaux,
– assurer la gestion du SAV
– veiller à l’e-reputation.

Pour chacune de ces missions, le CM doit savoir choisir les espaces de conversations, activer les leviers marketing et utiliser les outils les mieux adaptés pour répondre aux objectifs de la stratégie marketing globale de l’entreprise.

Au quotidien, le temps alloué à ces missions varie selon la taille de l’entreprise, son activité (E-Commerce ou non), le profil de ses clients (BtoB, BtoC, usagers…), les objectifs et les moyens validés par la direction.

Quels sont les aspects de ce métier qui vous plaisent le plus ?

Ce que je viens de citer justement : le fait d’avoir à la fois une vision d’ensemble de ce qu’est l’entreprise et où elle décide d’aller mais aussi celui d’être au cœur de l’action en conversant avec les clients, les prospects, les prescripteurs…

Et l’on apprend tous les jours, au contact des communautés comme des collaborateurs. C’est aussi cela qui rend ce métier passionnant : même si les objectifs et le cap sont identifiés, la manière de les tenir est à (ré)inventer chaque jour en collaborant avec les équipes internes, en créant des évènements pour rencontrer les communautés dans la vie réelle. C’est à la fois tactique et empirique.

Quelles sont, selon vous, les principales difficultés de ce métier ?

La reconnaissance du métier de CM évolue mais il reste encore peu ou mal connu.

Le principal défi pour un CM est donc de faire comprendre à quoi il sert, ce qu’il peut apporter à l’entreprise et aussi ce qu’il ne peut pas faire !

S’il parvient à relever ce défi, je pense que le CM n’a pas vraiment de difficultés, hormis la pression au quotidien. Il doit ensuite veiller à expliquer son travail, les metrics qu’il suit et être force de proposition pour améliorer ou développer tel ou tel process, telle ou telle action. Ces éléments factuels lui permettent de rationaliser son activité et d’argumenter sur d’éventuels besoins en ressources, en temps, etc…

C’est ma vision du métier à ce jour mais je débute. L’expérience m’apprendra certainement à nuancer beaucoup plus mes réponses.

Plaquette CI Photos

Enfin, quelles sont les qualités d’un bon community manager ?

Etre un bon community manager, c’est avant tout être à l’écoute de ce que les communautés expriment online et de ce que les équipes internes vivent au quotidien.

Il se doit bien sûr d’être réactif face à une situation de tension ou de mécontentement mais toujours avec bienveillance et élégance. C’est le diplomate de la marque ou de l’entreprise.

C’est aussi un chef de projet qui permet à l’entreprise de comprendre et de maîtriser le social media comme un autre canal de communication. Il doit donc faire preuve d’aisance relationnelle et de beaucoup de pédagogie.

Gérer le tactique lui impose d’être prévoyant et organisé : concevoir son calendrier éditorial très en amont, définir les indicateurs les plus pertinents pour mesurer le succès les actions, etc…

Il est également curieux et en veille permanente pour se tenir informé de l’actualité social media, des nouveaux outils, des dernières fonctionnalités, des tendances et des résultats d’études, etc…

Enfin, un bon CM est connecté avec ses pairs et contribue autant qu’il peut à son réseau en fonction de son expertise. Les communautés de CM sont accueillantes, très actives et constituent de vrais réseaux d’entraide notamment lorsque l’on rencontre des problèmes techniques.