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Témoignages et avis

On peut se former à 40 ans ou plus et rebondir de manière très positive !

Publié le 31 août 2015 - Mis à jour le 23 octobre 2023

Titulaire d’un BTS Tourisme, Rachel Thumser a travaillé pendant près de 15 ans en tant qu’agent d’escale dans le domaine aérien. A l’annonce de son licenciement économique, elle a opté pour une reconversion professionnelle afin de devenir assistante de direction. Aujourd’hui en poste, elle raconte son parcours professionnel et son expérience Ifocopienne.

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Quel est votre parcours ?

J’ai travaillé pendant 15 ans dans le secteur aérien, d’abord en tant qu’agent d’enregistrement et d’embarquement, puis en tant qu’agent d’escale polyvalent. La compagnie a connu une restructuration et mis en place un plan social. J’avais la possibilité de continuer à exercer mon métier à la sous-traitance en conservant mes acquis, mais j’étais très attachée au fait de représenter la compagnie. C’est dans ce contexte que j’ai commencé à envisager ma reconversion professionnelle.

Pourquoi avez-vous choisi la formation assistante de direction IFOCOP ?

Dès l’annonce du plan social, j’ai pris contact avec les conseillers du cabinet de reclassement missionné pour accompagner les salariés. J’ai réalisé un bilan de compétences qui m’a permis de faire le point sur mon parcours professionnel.

Mon expérience dans le domaine international et le service client, mes compétences administratives et d’encadrement, et mon goût pour le travail d’équipe ont orienté les résultats du bilan vers le métier d’assistante de direction. J’ai ensuite réalisé des enquêtes métiers et recherché une formation diplômante pour adulte. L’IFOCOP était le seul organisme à proposer une formation diplômante de 6 mois dans le cadre d’un Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP). La formule en alternance m’a séduite. Je l’ai trouvée rassurante car elle permet d’associer deux périodes de formation (pratique et théorique) suffisamment longues pour rendre vraiment opérationnel.

J’ai participé à une réunion d’information et mon inscription a été validée après un entretien individuel avec ma future responsable de formation.

Comment avez-vous vécu la formation théorique en centre ?

Le bilan de compétences m’avait certes confortée dans mon souhait de reconversion professionnelle mais c’était quand même l’inconnu ! Passé le stress de la rentrée, je me suis tout de suite  sentie à l’aise. La rencontre avec les autres apprenants s’est très bien passée. Les intervenants se sont d’emblée montrés très à l’écoute. Ils ont partagé de nombreuses astuces ou conseils pratiques. La durée du trajet entre mon domicile et le centre de formation, 3 h aller-retour, était ma plus grande inquiétude. Finalement, je me suis organisée. Je profitais du temps de transport en train pour relire mes cours.

Qu’avez-vous pensé du module de spécialisation web ?

Lorsque j’étais salariée, j’avais eu la possibilité de suivre des cours de langues. L’option trilingue proposée dans la formation assistante de direction avait donc moins d’intérêt pour moi. J’étais en revanche très intéressée par l’option web, à la fois sur le plan professionnel, et surtout pour satisfaire ma curiosité personnelle. J’entendais beaucoup parler de Facebook, LinkedIn et des autres réseaux sociaux mais je n’avais pas l’habitude d’utiliser ces outils de communication. J’avais besoin de côtoyer des professionnels en mesure de m’expliquer pourquoi et comment aborder la question numérique.

J’ai constaté qu’une bonne majorité des apprenants était aussi réticente vis-à-vis du web et des réseaux sociaux. Heureusement, nous avons eu des intervenants passionnés qui ont su nous rassurer, et nous donner les clés pour un usage professionnel en particulier pour mieux s’organiser et collaborer.

J’ai particulièrement apprécié les cours sur la mise à jour de site web, et la conception et diffusion d’une newsletter. Je me suis familiarisée avec les outils et la méthodologie et je me sens enfin à la page.

Comment avez-vous trouvé votre entreprise d’accueil pour la période d’application pratique ?

La recherche d’entreprise m’a beaucoup angoissée. J’en avais parlé à ma responsable de formation déjà 3 mois avant le début de ma formation. Elle m’avait dissuadée de commencer mes démarches immédiatement. J’avais du mal à croire que les choses se feraient seulement 2 ou 3 mois avant le début du stage. Et pourtant ! J’ai commencé à chercher mon stage en parallèle de ma formation théorique.

Je n’étais pas très à l’aise pour passer les appels téléphoniques mais j’ai fini par gérer mon stress et apprivoiser les outils méthodologiques. J’ai scruté les job boards comme Monster, Indeed… J’ai sélectionné des offres de CDI et CDD et proposé ma candidature en tant que stagiaire pour commencer. J’ai répondu à une annonce publiée sur le site de l’Etudiant par ECOVER, fabricant de détergents écologiques. Je suppose que mon expérience professionnelle a en partie fait la différence.

Quelles étaient vos missions ?

J’étais l’assistante du Country Manager France et Suisse. Concernant l’assistanat classique, je gérais son agenda et ses déplacements. Mes autres missions consistaient à coordonner l’information avec les équipes du groupe dans un contexte international, et assurer le suivi des fournisseurs et prestataires de services.

J’ai pu mettre en pratique ce que j’avais appris durant mes cours de Pack Office et les ateliers d’écrits professionnels pour mieux structurer les phrases. J’ai également découvert le logiciel SAP pour gérer les commandes et fournitures, l’occasion d’en apprendre un peu plus en comptabilité et d’enrichir mon CV.

Que retenez-vous de cette expérience en entreprise ?

J’avais hésité à répondre à l’offre de mission au départ car il s’agissait d’un remplacement de congé maternité et je craignais de compromettre mes chances de trouver un CDI. Le caractère écologique de l’activité était cependant en accord avec mes valeurs et la dimension internationale du poste correspondait à mes attentes.

J’ai été très bien accueillie puisque j’ai pu effectuer un déplacement afin de rencontrer les collaborateurs de l’entité technique en province et bénéficier d’une mini formation avec l’assistante des relations extérieures. J’ai également collaboré avec des gens très créatifs et réactifs, plutôt jeunes. J’ai été bluffée par leur état d’esprit toujours positif et leur imagination. Cela m’a donné encore plus d’énergie et boostée pour chercher un nouvel emploi.

Mon responsable était souvent en déplacement et me transmettait ses consignes à distance.  Même seule, j’ai réalisé que j’étais tout à fait capable de gérer la situation. Cette expérience m’a ainsi apporté beaucoup d’autonomie et de confiance en moi et j’ai pu me convaincre que je ne m’étais pas trompée dans mon projet de reconversion professionnelle.

Comment avez-vous trouvé votre emploi actuel ?

Dès le début de mon stage pratique en entreprise, j’ai beaucoup prospecté et postulé à des offres d’emploi par téléphone et par mail. Mais c’est la rencontre avec une personne des ressources humaines de LIDL présente sur un salon de l’emploi qui m’a permis de décrocher mon emploi actuel.

Grâce à ce premier contact terrain, j’ai eu un premier entretien avec la chargée de recrutement, puis un second entretien avec mon futur directeur ainsi que l’assistant de direction de la gérance. J’ai été recrutée un mois plus tard en tant qu’assistante administrative en CDI.

Quelles sont vos missions au quotidien ?

J’assiste le directeur des achats en charge des opérations non permanentes de type Food (produits alimentaires) et Non-Food (produits non alimentaires type linge de maison, meubles, outillage, high-tech). J’assure aussi l’interface avec l’équipe d’une cinquantaine de personnes qu’il encadre.
Je viens de passer une semaine avec l’une des assistantes de direction pour comprendre son organisation et ses responsabilités au quotidien. Mon parcours d’intégration prévoit une autre semaine afin de découvrir le fonctionnement du service achats et rencontrer les membres de l’équipe.

C’est une expérience formidable car il s’agit d’une ouverture de poste.

Quels conseils donneriez-vous à un(e) apprenant(e) qui s’apprête à suivre la formation Assistant(e) de direction ?

La recherche de stage génère beaucoup de stress et c’est bien normal. Passer des appels « de conquête » est une épreuve pour une personne timide comme moi mais il faut apprendre à relativiser et rester soi-même.  J’ai été agréablement surprise par le fait que beaucoup de recruteurs n’hésitent pas à proposer des entretiens en dehors des horaires classiques de bureau. Ils comprennent que, même en formation, vous êtes en activité et que vous êtes motivé(e).

Avec le recul, je dirais que c’est l’état d’esprit avec lequel on aborde ses démarches qui est déterminant.  Malgré des années d’expérience professionnelle, la réalité de la reconversion professionnelle fait qu’on est considéré(e) comme débutant(e) dans son nouveau métier. Si l’on ne parvient pas à décrocher un stage potentiellement ouvert sur un CDI, l’essentiel est donc dacquérir une expérience qui permet de crédibiliser sa candidature auprès d’un futur recruteur.

Demander un retour d’expérience à votre responsable de stage est également très précieux. Je suis d’un naturel réservé et ce type d’échanges me libère et m’aide à prendre du recul. J’ai discuté pendant près d’1h30 avec mon superviseur le dernier jour de stage et j’ai beaucoup appris. Cela m’a d’ailleurs rappelé un entretien que j’avais eu avec ma responsable dans mon ancien métier.

Ces rencontres ont un fort impact sur le développement personnel et vous n’oubliez jamais les conseils prodigués.

Votre mot de la fin ?

Lorsque j’ai appris mon licenciement, j’étais abattue et angoissée. Aujourd’hui, je sais qu’on peut reprendre les études à 40 ans voire plus et rebondir de manière très positive. Mon expérience à l’IFOCOP va au-delà d’une « simple » formation. Grâce à cette reconversion professionnelle, je sais que je pourrai à nouveau faire face à d’autres aléas en terme d’emploi.

Pour le moment, je suis heureuse de m’élancer dans ma nouvelle vie !

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