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Semaine du handicap : « Quelques aménagements simples et j’ai pu suivre la formation »

Publié le 18 novembre 2021 - Mis à jour le 6 décembre 2023

À quelques jours de sa soutenance, qui viendra clôturer 8 mois de formation intensive pour devenir Développeur intégrateur web, Audifax se dit « serein » et déjà « reconnaissant » des conditions de formation mises en œuvre pour lui permettre de réussir une reconversion professionnelle devenue obligatoire suite à un accident de la route réduisant sa mobilité.

Audifax, votre formation ifocop s’achève à présent. Que retenez-vous de votre expérience ifocop ?

Sincèrement, c’est une très belle expérience que je viens de vivre ces derniers mois… Que ce soit au centre de formation ou au sein de l’agence de communication où j’ai pu réaliser ma période d’immersion professionnelle, j’ai beaucoup appris. Je suis d’ailleurs convaincu que ces nouveaux acquis vont me servir dans ma recherche d’emploi.

Vous cumuliez, il y a 3 ans encore, deux emplois : l’un en tant qu’Artiste et chargé de production, l’autre dans la restauration rapide. Qu’est-ce qui a motivé cette reconversion radicale ?

Tout simplement, un accident de la vie qui me prive de l’usage plein et entier de mes membres inférieurs. Je ne suis pas en fauteuil et je n’utilise que rarement des béquilles, mais monter les escaliers, courir partout ou tout simplement rester debout trop longtemps, cela m’est devenu impossible. Je suis donc parti en recherche d’un métier qui me passionne et qui pourrait s’exercer en posture 100% assise. J’avais, depuis longtemps, un grand intérêt pour l’informatique et le multimédia. La formation Développeur intégrateur web s’est donc imposée « naturellement ».

Et le choix d’ifocop comme centre de formation ?

J’ai choisi ifocop sur recommandation de ma conseillère Pôle Emploi, qui a attiré mon attention sur l’excellence des aménagements proposés et sur la politique volontariste de l’école en la matière : mise à disposition de matériel, étalement du programme, accueil à temps partiel, conditions d’examen aménagée… Et, aussi, c’est très important, le suivi personnalisé par un référent handicap !

« Grâce à quelques aménagements simples, j’ai pu suivre la formation comme tout le monde »

Sur le terrain, pour vous, cela a donné quoi ?

La première chose : un contact, à chaque étape, avec Laurence, ma référente handicap. Je ne la remercierai d’ailleurs jamais assez pour son travail. À chaque fois que j’avais une question, une crainte, elle a été là pour me rassurer, pour me mettre à l’aise. Avec mon handicap, par exemple, garder la jambe fléchie pendant 1h peut relever de la mission impossible car cela me fait souffrir. Je lui en ai parlé et elle a immédiatement informé les formateurs que je serais parfois amené à me lever pendant la classe pour soulager mes jambes. Bien sûr, on m’a épargné les exposés au tableau (rires) et les présentations debout. J’ai aussi vraiment apprécié que 100% des cours soient prévus soit en visio, soit en rez-de-chaussée, soit dans des salles avec accès adapté. J’ai pu suivre la formation comme tout le monde.

Parfois, handicap rime avec soins réguliers… Ce qui n’est pas forcément compatible avec le planning des cours.

Parfaitement. Mais là encore, j’ai pu bénéficier d’un suivi particulier. Quand je manquais un module pour raison médicale, on m’envoyait systématiquement le support pédagogique ou l’enregistrement de la classe qui venait de s’achever. De cette façon, je ne prenais pas de retard.

Trouvez-vous qu’ifocop fasse honneur à sa réputation de centre « handi-accueillant » ?

Sur la base de ma propre expérience, impossible de dire le contraire. J’encourage sincèrement les personnes en situation de handicap et qui hésitent encore à engager leur reconversion à prendre contact avec les équipes pédagogiques, à exprimer leurs craintes, à poser leurs questions au référent handicap qu’on leur désignera. Tout est fait pour qu’on y arrive, sans réduire notre capacité naturelle à être autonome. Je précise que si on a droit à un traitement spécial et adapté, ce n’est en rien un traitement de faveur. La moralité, c’est de se faire confiance et de ne pas se rajouter des freins là où il n’y en a pas.

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