Parmi les nombreux partenaires de l’IFOCOP, le cabinet d’audit et de conseil Sémaphores s’impose comme un incontournable sur de nombreux sujets touchant de près ou de loin nos apprenants. Bilan de compétences, accompagnement à la transition professionnelle, aide à la reconversion partielle ou totale… Ces sujets constituent le quotidien de Laurence Brevet, consultante mobilité, qui a accepté de répondre à nos questions.
Quelles sont les principales missions de Sémaphores ?
Sémaphores est un cabinet d’audit et de conseil qui se mobilise auprès des collectivités, des entreprises et de leurs salariés. Nous intervenons à la demande des premières pour accompagner la transition professionnelle des salariés dans le cadre, par exemple, de plans sociaux ou d’accords collectifs conduisant à des congés de mobilité… En tant que spécialiste de l’accompagnement social des réorganisations, mon objectif est le même que l’ensemble de mes collaborateurs : accompagner les femmes et les hommes dans leurs trajectoires professionnelles. Les personnes en face de nous sont souvent un peu déboussolées face au changement ou à l’imprévu. Alors, on se met d’abord à leur écoute. Quel est leur but ? Qu’attendent-ils de ce changement ? On les conseille en leur expliquant qu’une transition peut se révéler une excellente opportunité pour eux…
… Pourvu que cela soit géré de manière professionnelle.
Bien sûr. Et je rajouterai, « en phase avec leurs aspirations ». Ce qui revient de plus en plus dans les entretiens que nous conduisons avec ces hommes et ces femmes en pleine mobilité professionnelle, c’est cette fameuse notion de « quête de sens ». « Ce que je fais depuis 20 ans ne sert à rien, je n’en peux plus », me disent certains. Dès lors, il ne serait pas raisonnable d’écarter ce paramètre lors de la phase conseil. Cela devient même un pilier de l’accompagnement à mettre en place.
C’est l’histoire du cadre supérieur qui devient menuisier.
Oui. Et vous pouvez dire les histoires au pluriel car il y a tellement de reconversions possibles… Des plus radicales, comme l’exemple que vous venez de donner, et des plus modérées comme ce comptable généraliste qui choisira de ne pas trop s’éloigner de son métier initial, mais de se reconvertir dans la gestion de paie. Dans ce cas-là, on parle de reconversion partielle. En fait, c’est en interrogeant ses valeurs et ses motivations qu’on parvient avec le candidat à définir un nouveau projet, qui peut d’ailleurs prendre la forme d’une création d’entreprise !
Pourquoi avoir noué des relations avec IFOCOP ?
Parce que souvent la formation est une étape indispensable pour acquérir et valider de nouvelles compétences, mais aussi structurer son parcours et regagner confiance en soi. IFOCOP propose d’excellentes formations, par ailleurs très ancrées dans la réalité et en contact avec le monde de l’entreprise. Je pense notamment aux diplômes de Négociateur immobilier, de Gestionnaire de paie ou de Contrôleur de gestion. Nous sommes intervenus récemment, avec vous, auprès d’une grande entreprise, pour évoquer la reconversion devant un parterre de salariés. L’idée, je vous le disais, c’est de dédramatiser la mobilité professionnelle, puis de se mettre à l’écoute de chacun.
Quels sont les enjeux actuels dans le domaine de l’emploi et de la formation ?
L’enjeu majeur est selon moi l’accompagnement de tous ces gens qui, bouleversés par la crise, ne font plus qu’envisager une reconversion du coin de l’œil, mais s’y engagent de façon « forcée » ou volontaire. De nombreux secteurs mis en difficulté par la crise (tourisme, aéronautique…) renvoient sur le marché du travail des talents qui fondent beaucoup d’espoirs sur leur prochain métier et refusent de faire les mêmes erreurs. Il ne faut pas se tromper. Eux, comme nous.
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