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Actualité des formations

Sur la bonne voie !

Publié le 8 février 2018 - Mis à jour le 1 février 2023

Equipe encadrante - JMH

Près de 3 ans après sa mise en œuvre, la réforme de la formation professionnelle semble aller dans le bon sens. D’après les chiffres du Ministère du Travail, au 31 décembre 2016, soit deux ans après sa mise en place, près de 700 000 demandes de formation ont été acceptées dans le cadre du CPF. L’année 2016 a été marquée par une forte montée en puissance du dispositif : + 137%. Les demandeurs d’emploi représentent une grande majorité des bénéficiaires : 65%.

Ces chiffres sont encourageants. Ils sont la preuve que la réforme permet à de plus en plus d’actifs de se former.

Cependant, il ne faut pas crier victoire trop vite. Les objectifs de la réforme sont multiples : inverser durablement la courbe du chômage en permettant aux demandeurs d’emploi, notamment de longue durée, de se former aux métiers en tension ; donner la possibilité aux salariés de s’emparer de leurs droits à la formation plus simplement, afin d’évoluer dans leur travail ou de se réorienter ; rendre les entreprises davantage responsables de la formation de leurs salariés, …

Comment atteindre ces objectifs ? Le Compte Personnel de Formation, c’est bien, mais cela ne fait pas tout !

Je reste persuadé qu’il faut distinguer la formation des salariés de celle des demandeurs d’emploi. Les uns et les autres ont des attentes différentes.

Les salariés ont besoin de « briques de compétences » pour renforcer leur employabilité ou de formations distancielles, leur permettant d’apprendre un nouveau métier sans quitter leur emploi. Le Compte Personnel de Formation est un dispositif adapté à ces besoins : les blocs de compétences IFOCOP et les formations en ligne IFOCOP Expériences sont éligibles au CPF. Ils permettent aux salariés d’améliorer leur travail et leur salaire, sans rupture dans leur parcours professionnel.

Les demandeurs d’emploi, quant à eux, ont besoin de dispositifs de formation plus conséquents, soutenus par la puissance publique. Le CPF à lui tout seul ne pourra pas résoudre le problème du chômage en France ! C’est pourquoi, le PIC (Plan d’Investissement Compétences) 2018-2022 est, selon moi, un projet indispensable, notamment pour les publics les plus éloignés de l’emploi. Seules des mesures d’envergure, à temporalité longue, sauront être efficaces pour vaincre le chômage de masse.

Enfin, je crois que pour atteindre les objectifs affichés par la réforme, repenser l’alternance est nécessaire. Le contrat de professionnalisation et l’apprentissage imposent à l’apprenant de trouver une entreprise d’accueil avant le démarrage de sa formation. Ces deux contrats font reposer l’embauche sur la confiance d’une entreprise en un futur salarié non formé au métier pour lequel il postule ! C’est incohérent.

C’est pourquoi, à l’IFOCOP, nous proposons une troisième voie de l’alternance : la formule IFOCOP. Dans ce système d’alternance innovant, l’apprenant ne doit trouver son entreprise qu’une fois la formation commencée. Et il ne commence sa période en entreprise qu’une fois les compétences théoriques du métier acquises en centre de formation.

Cette troisième voie de l’alternance a, de plus, la vertu de permettre l’accès à la formation de tous les publics adultes en rendant possible le multi-financement de la formation. Chaque apprenant, en fonction de son statut, a des solutions appropriées.

Vous voulez en savoir plus ? Nos Responsables de formation sont à votre disposition pour vous conseiller et vous orienter. N’hésitez-pas à les contacter. Tous les coordonnées des centres IFOCOP sont sur notre site Web.

En avant la réforme !

Sincères salutations,

Jean-Marc HAMON
Président exécutif IFOCOP