Thomas, quel était votre bagage professionnel au moment de postuler auprès d’ifocop pour la formation Assistant(e) de direction ?
Étant originaire de Normandie, je suis arrivé à Paris avec un CAP vente (option alimentaire) en poche, mais un rêve en tête, celui de poursuivre une carrière en tant que danseur. J’ai réussi à vivre de ma passion pendant 3 ans et même à m’envoler pour les États-Unis pendant 6 mois afin d’intégrer le casting d’une comédie musicale dans l’Ohio. Cela s’est révélé être une formidable expérience à tous les niveaux, y compris pour ma maîtrise de l’anglais. Malheureusement, un problème de santé au genou a mis un terme à mes espoirs de danseur. J’ai donc dû réfléchir – et vite – à ce que pourrait être mon nouvel avenir professionnel.
Voilà une bien triste décision à prendre.
Je ne suis pas du genre à me laisser abattre. De nature sociable et optimiste, je me suis très vite orienté vers un secteur familier, l’événementiel. J’ai pu travailler en tant qu’hôte d’accueil, assistant de formation, réceptionniste… Sept années, au total, au service du public, des marques et de très beaux événements, avant que le coronavirus ne vienne contrarier tout cela et me mettre au chômage technique, si je peux parler ainsi. Pas grave ! Et j’oserais même dire « merci Covid », s’il fallait me reconvertir une nouvelle fois, après tout, j’étais prêt. À moi d’oser explorer une troisième option !
Jamais deux sans trois, comme on dit…
Exactement. Et c’est à ce moment-là de ma vie professionnelle que je croiserai votre route. Une amie proche m’avait alerté sur le solde important de crédits CPF dont je disposais et sur l’intérêt pour moi de les convertir en une formation utile pour mon avenir. Après quelques renseignements et en venant à la conclusion rapide que mes qualités personnelles et professionnelles pourraient satisfaire aux attentes d’un dirigeant d’entreprise ou d’un manager, j’ai opté pour cette formation et pour la formule intensive qui me permettait en 8 mois de rebondir. J’ai donc candidaté, fait valoir mes acquis professionnels dans le cadre d’une VAP et intégré la promotion 2021 du centre ifocop Paris XIII.
Des enseignements utiles et concrets, qu’on peut mettre immédiatement en pratique »
Que retenez-vous de votre formation ?
Des enseignements utiles et concrets, qu’on peut mettre immédiatement en pratique lors des 4 mois de stage et ensuite en entreprise. Une bonne entente aussi, entre apprenants, qui compte pour beaucoup dans la réussite de chacun. Last but not least, des formateurs motivés, accessible et présents pour nous.
Le réalisme est même allé jusqu’à nous apprendre des formules de rédaction pour les courriers, que j’utilise encore aujourd’hui ! »
Qu’est ce qui a été le plus formateur pour vous ?
Les mises en situation qu’on a pu faire sur différents sujets du quotidien d’un Assistant de direction. Je me souviens qu’on a dû mettre sur pied, organiser et gérer des événements d’entreprises fictifs, qu’on préparait les entretiens de recrutement… À chaque fois, les formateurs nous évaluaient, nous conseillaient, nous donnaient des « tips » (astuces) pour améliorer tel ou tel point… Le réalisme allait même jusqu’à nous apprendre des formules de rédaction pour les courriers, que j’utilise encore aujourd’hui !
On m’a mis dans le bain directement et jusqu’au cou ! Cela fut très formateur »
Où avez-vous effectué votre stage ?
J’ai eu l’immense honneur d’être accepté en stage au sein du groupe ATOS, qui figure comme l’un des leaders mondiaux dans la transformation digitale et informatique. J’ai été pendant 4 mois le deuxième assistant du Secrétaire général, qui est aussi vice-président et directeur juridique. Un poste complet, éprouvant parfois, mais passionnant. Je travaillais en binôme avec l’assistante de direction et je la secondais sur plusieurs tâches, ce qui n’a pas été une mince affaire au regard du volume incroyable de rendez-vous et de déplacements à organiser, avec toute la flexibilité que nous a par ailleurs imposée la pandémie. J’ai dû préparer des supports de présentation, rédiger des courriels, réserver des hôtels, des restaurants, des billets de train et d’avion, mettre à jour des organigrammes, rédiger des notes de service, gérer des annulations, des reports… Bref, on m’a mis dans le bain directement et jusqu’au cou ! Cela fut très formateur.
Où travaillez-vous maintenant ?
Je travaille toujours sur Paris, mais pour le compte d’un cabinet RH/paie où j’occupe le poste d’Office/Happiness Manager. C’est plus ou moins la même chose qu’être Assistant de direction, à la différence que je ne suis pas exclusivement rattaché à un directeur. En fait, je suis mon propre manager et ma mission, au-delà de gérer plusieurs tâches logistiques et administratives utiles à l’entreprise, c’est de veiller au bien-être de tout le monde : organisation d’événements, approvisionnement en consommables, prévention d’éventuels conflits, intégration des nouvelles recrues. C’est un métier polyvalent et j’aime ça. Je me définis comme un « couteau suisse » et ça me convient parfaitement. Apparemment, c’est réciproque puisqu’en quelques semaines, le périmètre de mes missions s’est déjà un peu élargi.
Vous êtes donc un Happiness manager… heureux !
Voilà ! (rires)